Situation politique nationale : Soumane Touré propose la dissolution du gouvernement/Le MPP, « une bande de malfaiteurs » #aOuaga

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Situation politique nationale : Soumane Touré propose la dissolution du gouvernement/Le MPP, « une bande de malfaiteurs »

Publié le lundi 31 mars 2014 | Le Quotidien

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Les militants des secteurs structurés du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) ont organisé une Assemblée générale le 29 mars 2014 à Ouagadougou

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Politique : le MPS/PF fusionne avec le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP)

- 30/3/2014

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Activités des partis politiques 2014

Le Parti de l’indépendance, du travail et de la justice a tenu, le 30 mars 2014, à Ouagadougou, sa rentrée politique de l’année 2014. Le président du parti, Soumane Touré, a proposé qu’avant l’élection présidentielle de 2015, une transition politique pacifique et démocratique soit faite, avec la constitution d’un nouveau gouvernement constitué de technocrates n’ayant pas plus de 50 ans.
Face à la crise politique que vit le Burkina, le Parti de l’indépendance , du travail et de la justice (PITJ) a sa thérapie. Le parti de Soumane Touré estime qu’il est impérieux et urgent que le président du Faso qui, aux termes de l’article 36, doit veiller sur la Constitution, incarner et assurer l’unité nationale, prenne les dispositions pour mettre un terme à la dangereuse agitation entretenue par ses nouveaux et anciens collaborateurs. « Il a juré devant le peuple burkinabè et sur son honneur, de préserver, de respecter, de faire respecter et de défendre la Constitution et les lois, de tout mettre en œuvre pour garantir la justice à tous les habitants du Burkina », a relevé le président du PITJ. Sur la question de l’élection présidentielle de 2015, le PITJ invite Blaise Compaoré à prendre toutes les dispositions et les mesures idoines pour l’établissement d’un agenda clair de la transition qui permette de réussir, à date échue, une élection présidentielle non contestée. « Blaise Compaoré doit accorder une attention particulière au travail de la structure chargée de l’organisation des scrutins », foi de Soumane Touré. Pour lui, 2015 constitue une date charnière dans l’histoire politique du Burkina, car elle devrait voir le vote des Burkinabè de l’étranger. « Aucun scrutin référendaire ou présidentiel ne peut être validé sans vote de nos compatriotes de l’étranger », a-t-il lancé. Sur la question de la justice, le PITJ a sa petite idée. Pour le parti, il faudrait que Blaise Compaoré nettoie les écuries d’Augias. Aussi, a-t-il invité le président à organiser l’exercice constitutionnel et démocratique de la reddition des comptes. « L’occasion sera donnée de sanctionner, administrativement, tous les agents indélicats épinglés par les différents rapports des organes compétents, avant d’être poursuivis devant les instances judiciaires », a dit Soumane Touré. Sur la question très controversée du Sénat, le PITJ a proposé que l’institution soit mise en place le plus vite possible. Sur d’autres questions, le parti s’est voulu plus tranchant. Pour une transition démocratique et pacifique, Soumane Touré a proposé la dissolution du gouvernement actuel.

La dissolution du gouvernement, proposition du PITJ
« Le PITJ propose au président du Faso la dissolution du gouvernement pour mettre en place un gouvernement de transition composé de technocrates intègres, à l’exclusion des représentants des partis politiques. Toutes les nominations devront exclure toute personne âgée de plus de 50 ans. Il s’agira de responsabiliser les enfants de l’indépendance qui subiront un audit de leur gestion après l’élection présidentielle de 2015 ».

Le MPP, « une bande de malfaiteurs », selon Soumane Touré
Telle est la trouvaille du parti, pour une transition pacifique et démocratique. Pour finir, le parti de Soumane Touré propose que le président du Faso ramène l’armée « à la caserne pour la réformer et la réorganiser afin de la rendre apte à ses missions républicaines. » Lors des échanges avec les journalistes, le MPP s’est invité dans les débats. Pour Soumane Touré, « le MPP est une véritable association de malfaiteurs et de criminels pour sauver le système et se sauver eux-mêmes, sans Blaise Compaoré. » Avec la verve qu’on lui connaît, le président du PITJ s’est prononcé sur la médiation interne conduite par le président Jean-Baptiste Ouédraogo. Morceau choisi : « L’ancien président putschiste Jean-Baptiste Ouédraogo, par des manœuvres dolosives à la limite de l’abus de confiance, a constitué un groupe de médiateurs indépendants et auto-saisis pour, dit-il, siffler la fin de la récréation et, au mépris de la Constitution, proposer une transition de deux ans, après 2015, à Blaise Compaoré. Une telle proposition, grossièrement contraire à la Constitution, ne pouvait germer que dans l’esprit d’un ancien putschiste de la couche supérieure de l’armée » .
Par Raogo Hermann OUEDRAOGO

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