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Sidwaya N° 7632 du 27/3/2014

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Ministère des affaires étrangères : Intégration des peuples dans le Centre-Ouest
Publié le vendredi 28 mars 2014   |  Sidwaya




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Le ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération régionale, à travers la Commission nationale de l’intégration, a organisé les 25 et 26 mars à Koudougou, une rencontre régionale de l’intégration avec les communautés étrangères vivant dans la région du Centre-Ouest. C’est le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Marc Somda, qui a présidé l’ouverture de la rencontre au nom de son ministre.

L’intégration des peuples préoccupe le ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération régionale. Il multiplie les rencontres d’information, de formation et de sensibilisation pour mobiliser toutes les forces vives de la nation autour de la question. La rencontre de Koudougou qui rentre dans ce cadre, a pour entre autres objectifs, de renforcer les capacités des participants afin qu’ils deviennent des acteurs-clés de l’intégration, d’informer les communautés étrangères vivant dans le Centre-Ouest sur les grands chantiers de l’intégration dans l’espace CEDEAO, de réfléchir sur les conditions de mobilisation des mouvements associatifs et des communautés résidant dans la région , autour des objectifs de l’intégration nationale et sous-régionale en vue d’une meilleure organisation du Forum national de l’intégration.
Souhaitant la bienvenue à tous les participants, le secrétaire général de la région du Centre-Ouest, Abdoulaye Ouédraogo, a indiqué pour sa part que plus que jamais, le défi de l’intégration doit être relevé dans notre sous-région. Pour lui, le choix de la capitale régionale du Centre-Ouest pour abriter la rencontre sur l’intégration n’est pas le fait du hasard, car Koudougou est une illustration parfaite de l’intégration des ressortissants venus des pays amis de la sous-région, qui y vivent pour diverses raisons et cohabitent de façon harmonieuse avec leurs frères et sœurs burkinabè.
Selon le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Marc Somda, l’impératif d’intégration régionale, dicté par deux facteurs prédominants que sont la globalisation et la démocratisation, a conduit les Etats d’Afrique de l’Ouest à s’engager résolument sur la voie de la création et de la consolidation sans relâche, d’espaces d’intégration qui consacrent la levée des entraves aux transactions économiques entre eux. Pour lui, s’intégrer ou non aujourd’hui dans l’économie mondiale n’est plus véritablement un choix ; il s’agit de franchir le pas, mais pour cela, il faut d’abord une intégration sous-régionale et agir de manière à accélérer l’intégration sous-régionale des peuples ouest-africains. C’est d’ailleurs dans ce sens que les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont adopté en 2007, la vision 2020, qui est un ensemble de projets à caractère intégrateur, assorti d’engagement ferme des Etats devant leur permettre de passer de l’intégration des Etats à l’intégration des peuples d’ici à 2020.
Au cours de ces deux jours d’échanges, les participants ont bénéficié de communications se rapportant entre autres, à la contribution des communautés vivant au Burkina Faso au développement du pays, l’appropriation citoyenne du processus d’intégration par les communautés.

Un atout fondamental

Dès le lendemain des indépendances, l’intégration régionale s’est présentée comme un atout fondamental pour une grande cohésion des peuples et une donnée incontournable dans le processus de développement de nos pays. C’est dans cette perspective que s’inscrivent les institutions sous-régionales telles que la CEDEAO et l’UEMOA qui œuvrent pour la promotion du développement économique et politique des pays membres. Le Burkina Faso est membre actif de ces deux organisations sous-régionales ouest africaines dont l’un des objectifs majeurs est la réalisation d’un marché commun, fondé sur la libre circulation des personnes, des biens et les droits de résidence et d’établissement. Pour lui permettre donc d’atteindre ces objectifs, le Burkina Faso s’est doté en 1998, d’une Commission nationale de l’intégration(CNI) appuyée par un secrétariat permanent. Cette structure est un organe consultatif et d’aide à la décision sur les questions relatives à la politique d’intégration régionale définie par le gouvernement du Burkina Faso. A cet effet, le Secrétariat permanent de la Commission nationale de l’intégration (SP/CNI) s’est donné pour mission d’encadrer et d’organiser les communautés étrangères résidant au Burkina Faso, afin de faciliter leur intégration dans la vie nationale et de contribuer à la coordination des interventions des structures et associations nationales impliquées dans le processus d’intégration régionale.

François KABORE
Adidjata OUATTARA
(stagiaire)

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