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Forum national des corps constitués : 14 préoccupations soumises au président du Faso
Publié le vendredi 9 novembre 2012   |  L’Hebdomadaire


Activité
© aOuaga.com par DR
Activité gouvernementale : Le président Compaoré rencontre les différents corps de l`armée.
Lundi 29 octobre 2012. Ouagadougou. Le président burkinabé, Blaise Compaoré, chef suprême des armées ouvre une rencontre avec toutes les strates du commandement militaire burkinabé à la veille de la fête de l`armée le 1er novembre 2012.


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Le Forum national des corps constitués de l’Etat s’est tenu, le 06 novembre 2012 à Ouagadougou. Cadre de convergence pour des échanges directs inclusifs au plan national, ce forum a réuni autour du chef de l’Etat et des membres du gouvernement cinq principales catégories des organisations et structures qui composent les corps constitués.

En prélude à la tenue de cet espace d’échange et de dialogue direct que constitue le Forum national des corps constitués, il y a eu les 18 et 19 octobre des rencontres préliminaires. En effet, plus de 1200 personnes représentant les 5 principales catégories des organisations et structures qui composent les corps constitués avaient planté le décor de ce qui allait ressortir au forum.

Ce fut donc l’occasion lors de ces rencontres préparatoires pour les participants d’exprimer des préoccupations et des attentes macroéconomiques, sectorielles ou corporatistes, mais aussi de manifester leur satisfaction et reconnaissance pour les multiples initiatives prises pour de meilleures conditions de vie et de travail au Burkina Faso dans un environnement de paix, de sécurité et de liberté.

Des rencontres spécifiques pour poser les difficultés

C’est la formule qui a été retenue par le gouvernement lors des travaux préparatoires avec les corps constitués répartis comme suit  : celle des organisations et structures relevant de la société civile  ; la catégorie des organisations socioprofessionnelles  ; la catégorie des institutions publiques et parapubliques  ; celle des forces paramilitaires et du monde des affaires. De ces échanges, 2 catégories de préoccupations se sont dégagées.

Il s’agit, d’une part, des préoccupations d’intérêt national, préoccupations majeures qui, au-delà des corps constitués qui les ont exprimées, soulèvent des problématiques qui interpellent l’ensemble des Burkinabè et des préoccupations d’intérêt spécifique aux catégories des corps constitués, d’autre part.

Il s’agit dans ce cas-là de préoccupations corporatistes liées généralement à la satisfaction des besoins institutionnels, matériel et financiers.

On peut retenir, s’agissant des préoccupations d’intérêt national, 14 préoccupations majeures : la sécurité publique et la lutte contre le grand banditisme  ; la restauration de l’autorité de l’Etat et la lutte contre l’incivisme  ; le système éducatif  ; la situation de l’université au Burkina Faso  ; la question de la femme, des personnes âgées et des personnes handicapés  ; l’exploitation minière, la préservation de l’environnement et l’implication des collectivités territoriales ; les préoccupations relatives aux besoins en infrastructures et à l’évolution des institutions ; la vie chère et les questions liées aux prix des produits de grande consommation  ; la lutte contre la fraude, la corruption, la contrefaçon et l’impunité ; la question du chômage des jeunes, le renforcement des concertations sectorielles ; le processus de consolidation de l’Etat de droit ; les préoccupations communes en matière de santé et de protection sociale  ; les préoccupations communes relatives aux procédures des marchés publics.

Des préoccupations spécifiques on retient celles des organisations de la société civile  ; des organisations socioprofessionnelles  ; du monde des affaires, des institutions publiques et parapubliques  ; des corps paramilitaires.

Un forum de plus  ?

C’est le sentiment que peuvent avoir certaines personnes averties des questions et des préoccupations nationales. Le gouvernement ne travaille-t-il pas quotidiennement à résoudre les difficultés énumérées par les uns et les autres au forum  ? C’est donc dire que les problèmes sont connus des autorités nationales qui travaillent à les résoudre. Cependant, on ne peut pas affirmer qu’il s’agit d’un forum de plus.

En effet, on ne peut que se réjouir dès lors qu’il existe un cadre de concertation et de dialogue direct à différents niveaux de la vie nationale. Et comme il s’agissait d’un forum des corps constitués de la nation, il a eu l’avantage de rassembler beaucoup de participants et leurs préoccupations actuelles, exposées directement au chef de l’Etat et à son gouvernement.

Des interventions de chaque composante à celle des anciens chefs d’Etat, les maux réels du Burkina Faso ont été posés sans détours. Et ce n’est certainement pas le président du Comité d’organisation du forum, le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Soungalo Ouattara qui dira le contraire.

Dans son intervention, il a salué la grande mobilisation des participants et loué les vertus de dialogue qui ont toujours animé le peuple burkinabè et son président.

Blaise Compaoré à l’écoute de son peuple

Homme de paix et de dialogue, Blaise Compaoré a toujours été à l’écoute de son peuple. Cependant, comme il l’a lui-même indiqué lors de ce forum, il n’y a pas plus intéressant que d’entendre son peuple s’exprimer directement et sans intermédiaires.

C’est donc dire toute l’importance que le premier des Burkinabè accorde à ce genre de rencontre. Il a exprimé sa foi sur le fait que « la démocratie inclusive enracinée dans les valeurs fondamentales de liberté, de tolérance et de solidarité en consolidation dans notre pays, se fortifie davantage des concertations régulièrement tenues entre les différentes composantes de notre société ».

Pour lui, ce type de rencontre participe de la consolidation de l’Etat droit et de la construction d’un Burkina Faso de paix et de progrès. Il permet de mieux appréhender les défis et les enjeux de la gouvernance comme l’a si bien perçu le président du Faso.

C’est donc convaincu du fait que les forums contribuent à trouver des réponses à la quête des jeunes, des femmes, des Burkinabè que le président du Faso a attentivement écouté les corps constitués à travers leurs représentants. En réponse, le chef de l’Etat a invité les ministres interpellés à donner des éléments de réponses concernant leur domaine de compétence et relativement aux préoccupations exprimées.

Tour à tour les ministres Lucien Marie Bébemba de l’Economie et des Finances  ; Laurent Sedogo de l’Agriculture et de l’Hydraulique, Achille Tapsoba de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Salif Kaboré de l’Energie, des Mines et des Carrières  ; Moussa Ouattara des Enseignement secondaire et supérieur, Koumbo Boly/Barry de l’Education nationale et de l’Alphabétisation ; Jérôme Bougouma de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité ont pris la parole » pour éclairer les corps constitués.

En plus, le chef de l’Etat a pris l’engagement à travers un séminaire de cabinet avec ses ministres de se pencher encore sur les préoccupations exprimées aux fins de leur trouver des réponses pertinentes et durables en fonction des moyens disponibles.

Angelin DABIRE

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