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17e édition de la Semaine nationale de la culture: 3 coups de « Doum-Doum Ba » pour donner le top de départ
Publié le mercredi 26 mars 2014   |  AIB




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La 17e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) a officiellement ouvert ses portes, le 22 mars 2014 au stade omnisport de Bobo-Dioulasso, pour sept jours de compétitions. C’est le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, qui a donné le top de départ de la manifestation.

La cérémonie d’ouverture de la 17e édition de la Semaine nationale de la culture n’a pas dérogé au schéma des cérémonies d’ouverture des précédentes SNC, avec cependant quelques innovations. C’est le stade Sangoulé Lamizana, construit à la faveur de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN’98) et d’une capacité de plus de 40 000 places, qui a abrité le lancement de la manifestation. Aussi, en lieu et place du traditionnel discours de lancement, c’est au son d’un « doum-doum ba », un tambour, que l’ouverture fut annoncée. Un concert live avec les artistes burkinabé, le défilé des régions, un spectacle d’ouverture ont comme d’habitude tenu en haleine les invités, avant la série de discours consacrant le lancement officiel de la 17e SNC. C’est Salia Sanou, le maire de Bobo-Dioulasso, commune qui abrite la SNC depuis 1990, qui a offert « l’eau de l’étranger » à ses hôtes, tout en les invitant à y passer de bons moments. M. Sanou a réaffirmé la volonté de son Conseil municipal à promouvoir le patrimoine culturel et artistique, qui, selon lui, a sa place, tout comme les mines et les entreprises dans le développement du pays. Outre ce rôle économique, la SNC a répondu en 30 ans, selon le président du comité d’organisation de cette manifestation, Jean Claude Dioma, à l’un de ses objectifs, à savoir favoriser le brassage des peuples et une meilleure expression culturelle. « La 17e SNC n’est donc pas une édition de plus, mais une occasion de renforcer la cohésion sociale et la paix », a estimé M. Dioma. Cette édition est toujours selon lui, une occasion de réaliser une des ambitions de la SNC, celle de conquérir le marché des arts de par le monde, d’où l’initiation cette année d’un marché des arts. 20 professionnels du domaine venus de la Suisse, de la France, de l’Espagne, vont identifier pour la circonstance, des troupes pour des tournées dans d’autres pays du monde. Le président du comité d’organisation a fait un clin d’œil à ses partenaires et aux collectivités territoriales qui, depuis des années, soutiennent la SNC. Le parrain de la 17e édition de la SNC, le président de la commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, a pour sa part souligné que son institution et la SNC ont la même vison de l’intégration. En effet, Kadré Désiré Ouédraogo est convaincu que la culture peut accélérer et dynamiser l’intégration. « L’intégration économique ne peut être possible sans celle des peuples et l’intégration des peuples va de pair avec l’intégration des cultures », a-t-il souligné. La SNC est donc pour lui une occasion de connaître l’autre et de prendre conscience de l’importance de vivre ensemble dans l’harmonie. Convaincu de l’importance de la culture dans le brassage des peuples, le parrain a annoncé que la CEDEAO envisage de créer un festival ouest africain de la culture. Il a remercié le Burkina Faso pour les opérations de maintien de la paix et pour avoir abrité le siège de certaines institutions de la CEDEAO. C’est le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, qui a donné le top de départ de la 17e édition de la SNC. Habillé en tenue traditionnelle « danfani » et accompagné du ministre de la Culture et du Tourisme et du parrain, M. Tiao est allé donner trois coups de « Doum doum ba » pour annoncer l’ouverture de la 17e édition de la SNC. Ce clap original a été voulu pour trancher d’avec les discours officiels de lancement, a dit le directeur général de la SNC, Sidi Traoré. Le tambour, présent dans presque toutes les régions du Burkina Faso, est utilisé dans certains cas pour annoncer de grands événements dans de nombreuses cultures africaines. Ce geste du Premier ministre a été suivi d’un spectacle et des feux d’artifice au stade où étaient présentes de nombreuses personnalités politiques et administratives et de nombreux invités venus des pays de la sous région.

Adaman DRABO

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