SNC 2014 : début de compétitions très âpre #aOuaga

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SNC 2014 : début de compétitions très âpre

Publié le lundi 24 mars 2014 | RTB

© Autre presse par DR
La cérémonie d’ouverture de la 17e Semaine nationale de la culture (SNC) a été marquée, le 22 mars 2014 à Bobo-Dioulasso, par le traditionnel carnaval des masques, la parade des différentes délégations

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- 23/3/2014

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Activités artistiques et culturelles 2014

10 troupes ont presté lors de la première nuit du Grand prix national des arts et des lettres dans les 05 catégories. Chaque groupe en compétition a droit à un passage de démonstration d’au plus 15 mn avec trois titres. Si le jury est contraint au silence jusqu’aux proclamations, il n’en n’est pas autant pour nous les observateurs. En effet, en attendant l’appréciation des yeux avisés, nous découvrons des révélations comme la Troupe Ganta de la Gnagna (région de l’Est) dans la catégorie musique traditionnelle instrumentale, la troupe Bilital de Yéro KAMPITI du Séno (Sahel) dans la catégorie vedette de la chanson traditionnelle et le groupe Pougouli de Gnimi du Ioba (Sud-Ouest) dans la catégorie chœur populaire. Les 10 formations musicales ont tenu en haleine le grand public de la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso durant 04 heures de temps la nuit du 23 mars 2014. Les compétitions se poursuivent jusqu’aux proclamations le 29 mars prochain.

Rien de spécial à signaler pour le moment sur les compétitions musicales de la SNC. Le jury ayant l’obligation de garder le silence jusqu’aux proclamations, les appréciations vont au gré du vent et selon la sensibilité de tout un chacun.

Catégorie musique traditionnelle instrumentale

Dans cette catégorie, deux troupes ont presté ce premier jour de la compétition. Le groupe Ganta de la Gnagna dans l’Est a plus attiré l’attention du public. Spectacle imparable offert grâce uniquement à des tambours, la troupe est triple lauréate du Grand prix national des arts et des lettres de la SNC. Ce qui lui a valu le grade de hors catégorie, donc un retrait des compétitions de la SNC pendant 10 ans.

Cette édition, la troupe revient en force. Après son passage, un tonnerre d’applaudissement l’a accompagné dans les vestiaires.

Dans cette même catégorie, la troupe Bêka Erè du kadiogo dans le Centre a livré son spectacle. Bien synchronisé, ce spectacle était aussi apprécié à sa juste valeur par le spectateur profane.

L’orchestre du Soleil levant de Koungoussi dans le Bam avait la lourde responsabilité d’ouvrir le bal des compétitions de la SNC 2014. Avec des instruments mixtes (modernes et traditionnels) le groupe se félicite du respect du temps et de l’occupation de la scène.

Catégorie vedette de la chanson traditionnelle

Comme dans un concert live, Yéro KAMPITI de la troupe Bilital du terroir Peuhl a amené l’ensemble de la salle aux anges. Avec seulement une guitare traditionnelle, deux calebasses et une flute, la troupe ne semble pas laisser de la chance à ses adversaires de la catégorie.

Mais avant lui, Ouétien DEMBELE du Houet, bien que dans sa zone n’est pas applaudi après son long temps de concert. Son décor était sans reproche mais le rythme, l’occupation scénique de l’artiste ne semble rencontrer le goût du public.

Catégorie chœur populaire

Ici, les consignes sont simples mais le risque de faire un hors sujet est élevé. La troupe Pougouli de Gnimi du Ioba sans le moindre instrument de musique, semble bien rendre la chose.

Très organisées dans la danse et la chanson, les fillettes de la troupe ont rappelé à chacun son enfance au village. Même la fin du temps imparti a surpris toute l’assistance.

Dans cette même catégorie, la troupe Teega Wendé de Nabdogo du Boulkiemdé (Centre-Ouest) semble avoir mis beaucoup de sérieux dans une compétition où la simplicité est exigée. Sans être dans leur rythme local, la coordination des actes et sons pourrait faire défaut. La troupe n’a pas pu même maîtriser le temps qu’elle a un peu débordé.

Catégorie danse traditionnelle/pool adulte

Ici c’est la troupe Warba de Zamsé de Andemtenga dans le Kouritenga (Centre-Est) qui a mérité les acclamations du public.

Danse bien coordonnée, rythme musical apprécié et occupation scénique impeccable, la troupe est appelée par le public à « bisser » après sa prestation.

La troupe Yafiè de Bérégadougou dans cette même catégorie était l’avant-dernier groupe au passage.

Les autres troupes comme l’Ensemble artistique ACAMA du Kadiogo a proscrit la mendicité, la traite de la femme et des enfants de la rue dans un style chorégraphique.

Dramane GUENE

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