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Sidwaya N° 7629 du 24/3/2014

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Société industrielle burkinabè d’épices et d’aliments: Les ex-travailleurs revendiquent toujours leur droit
Publié le lundi 24 mars 2014   |  Sidwaya




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Le comité de la Confédération générale du travail du Burkina de la Société industrielle burkinabè d’épices et d’aliments (CGT-B/SIBEA) a organisé une conférence de presse, le samedi 22 mars 2014, à Ouagadougou.

Le comité de la Confédération générale du travail du Burkina de la Société industrielle burkinabè d’épices et d’aliments (CGT-B/SIBEA) a marqué une halte pour faire le point de sa lutte entreprise depuis 2011. Face à la presse, le 22 mars 2014 à Ouagadougou, les ex-travailleurs de la CGT/SIBEA ont expliqué les conditions de vie des agents et les actions entreprises depuis la fermeture de ladite société pour le respect de leur droit. De ce fait, les travailleurs ont interpellé les autorités sur la révision de leur dossier afin de bénéficier de leurs droits, voire la réouverture de la société. Pour le comité, les travailleurs ont initié, entre autres, des actions pacifiques à savoir, des conférences, des courriers adressés au ministère en charge de l’industrie, à la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, des marches-meetings. Outre ces actions menées, pour trouver une solution idoine à la crise, la CGTB-SIBEA a fait recours à la justice. Selon le délégué du personnel, Rasmané Ouédraogo, malgré toutes ces actions, le dossier est toujours sans suite. « Nous sommes au regret de constater que le gouvernement soit resté silencieux et inactif au sujet de notre problème. Nous ne pouvions pas non plus imaginer que notre gouvernement ne puisse pas protéger une société qui fait sept milliards de chiffre d’affaires par an et ayant à sa possession une unité de production », a-t-il déploré. « Au regard de la situation qui règne actuellement au Burkina Faso, les travailleurs ont jusque-là réussi à éviter tout affrontement », a ajouté M. Ouédraogo. Par ailleurs, il a révélé les cas déplorables à savoir, cinq pertes en vie humaine, des enfants renvoyés de leur école faute d’argent, des agents déguerpis de leur loyer, etc., qui ont été enregistrés, depuis leur licenciement. Pour mettre un terme à toutes ses situations, Rasmané Ouédraogo invite les autorités à prendre en compte leur plateforme revendicative avec plus d’égard. A l’entendre, il serait difficile de pouvoir maîtriser les uns et les autres face au mutisme de la justice. « Pour le moment, nous avons pu contenir le mécontentement des travailleurs. Mais à l’avenir, nous ne pensons pas que cela puisse continuer », a-t-il laissé entendre


Lawakila Rodrigue KABARI
(Stagiaire)

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