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Sidwaya N° 7628 du 21/3/2014

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Affaire SIBEA : les ex-travailleurs ne savent plus à quel saint se vouer
Publié le samedi 22 mars 2014   |  Sidwaya


Le
© Sidwaya par DR
Le comité de la Confédération générale du travail du Burkina de la Société industrielle burkinabè d’épices et aliments (CGT-B/SIBEA, SA) a animé une conférence de presse le samedi 22 mars 2014 à Ouagadougou


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Le comité de la Confédération générale du travail du Burkina de la Société industrielle burkinabè d’épices et aliments (CGT-B/SIBEA, SA) a au cours d’une conférence de presse, le samedi 22 mars 2014 à Ouagadougou, fait le bilan de la lutte engagée par les ex-employés de la société pour la satisfaction de leurs revendications depuis la fermeture de l’usine en juin 2011.


Presque trois ans après la fermeture de la Société industrielle burkinabè d’épices et aliments (SIBEA), ses ex-employés attendent toujours Justice. Ils l’ont fait savoir au cours d’une conférence de presse le samedi 22 mars à Ouagadougou. En effet, a expliqué le délégué du personnel, Rasmané Ouédraogo, depuis cette date, les travailleurs ont entrepris des activités pacifiques pour plaider leur cause auprès des autorités. Des actions qui vont des conférences de presse aux marches meeting en passant par des courriers adressées aux autorités. « Nous avons adressé une lettre à monsieur le Premier Ministre le 20 février 2014 pour la troisième fois en trois ans sans suite », a soutenu Rasmané Ouédraogo.

Mais « nous sommes au regret de constater que le gouvernement soit resté silencieux et inactif au sujet de notre problème », a-t-il déploré. Et de poursuivre en indiquant que cette conférence se veut par conséquent être un cri de cœur de plus de 200 travailleurs qui attendent d’entrer dans leurs droits.

En fondant l’espoir de voir la Justice se pencher sur leur sort dans les jours à venir, lui et ses camarades ont dit n’avoir pas pu arrêter des actions futures car la dernière Assemblée générale qui a été tenue le 1er février à cet effet s’est achevée en queue de poisson du fait de la radicalisation des positions de certains d’entre eux.

Qu’à cela ne tienne, il a exhorté ses collègues à continuer de privilégier les méthodes pacifiques de revendication même si, a-t-il reconnu, la colère se fait de plus en plus sentir dans les rangs. « Il est difficile de dire à cette allure comment réagira quelqu’un qui est en colère, qui demande Justice », a affirmé celui-ci

Une situation qu’il explique du reste par les mésaventures qu’ils vivent au quotidien. « Nous avons enregistré cinq décès dans nos rangs depuis lors, nombreux de nos enfants sont renvoyés des écoles pour n’avoir pas honoré les frais de scolarité et des camarades ont été mis dans la rue par les propriétaires des maisons qu’ils occupaient parce qu’ils n’arrivaient plus à payer le loyer ».


Voro KORAHIRE
jkorahire@yahoo.fr

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