Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Quotidien N° 1018 du 21/3/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Rapport entre société civile et partis politiques: « Il y a des chemins qu’ils prennent ensemble, mais aussi des carrefours où ils doivent se séparer »
Publié le samedi 22 mars 2014   |  Le Quotidien


Pr
© Autre presse par DR
Pr Augustin Loada


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Pr Augustin Loada

Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) a organisé, le 20 mars dernier, un dialogue démocratique sur le thème : « Les agendas de la société civile et des partis politiques dans un régime constitutionnel en crise : rôles respectifs, problèmes prioritaires et limites de l’engagement citoyen ». Regroupant des membres de la société civile et des partis politiques, la rencontre, animée par deux conférenciers assistés par le directeur exécutif du CDG, Pr Augustin Loada, a connu des échanges houleux, voire passionnants, entre les participants.
Ce dialogue démocratique, sur ce thème d’actualité, rappelle le directeur exécutif du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), Pr Augustin Loada, « se situe dans un contexte sociopolitique marqué par une forte mobilisation des partis politiques et de la société civile autour de la question de la succession du président Blaise Compaoré ». Cette mobilisation, poursuit-il, « est telle qu’elle menace non seulement de gommer les différences et nuances qui existent, en temps normal, entre partis politiques et organisations de la société civile, mais aussi d’occulter les problèmes prioritaires ». C’est pourquoi, a justifié le professeur Augustin Loada, « le CGD cherche, à travers le dialogue démocratique, à emmener les partis politiques et les organisations de la société civile à mieux appréhender leurs rôles respectifs et les contours de leurs engagements respectifs, dans le contexte de la crise politique actuelle, afin de ne pas perdre de vue les objectifs de la consolidation de la démocratie et de promotion du développement humain, dans le respect de leurs spécificités, identités respectives ». A en croire le premier conférencier, Salifou Sangaré, docteur en sciences politiques, dont la communication était axée sur les relations entre la société civile et les partis politiques, « la société civile est différente de la société politique ». « La société civile est une haute sphère dans laquelle les préoccupations ne sont pas posées dans la même urgence que les partis politiques », nuance-t-il. Et au professeur Augustin Loada de trancher : « Il y a des chemins que la société civile et les partis politiques prennent ensemble, mais aussi des carrefours où ils doivent se séparer ». Se penchant sur la situation actuelle qui prévaut au Burkina où des velléités de tenue d’un référendum sur l’article 37 de la Constitution sont de mises, Dr Salifou Sangaré dira que « si le référendum devrait avoir lieu, la société civile aura l’obligation morale d’y prendre part et de s’engager dans le processus électoral, car il s’agit de la vie de la nation ». Mieux, poursuit-il, « les Organisations de la société civile ont les arguments solides pour y participer ». Encore faut-il qu’il y ait référendum dans un contexte où cette opération est fortement récusée par une bonne partie de l’opposition. Sur la situation nationale, le conférencier dira que « la crise actuelle est une chance pour notre démocratie ». Car, pour lui, « toute démocratie qui n’évolue pas, régresse ».
La deuxième communication livrée par l’économiste-statisticien portait sur les problèmes prioritaires auxquels le gouvernement devrait s’attaquer. Et selon les enquêtes et sondages intitulés « Afrobaromètre » réalisés en 2007, l’eau est la première priorité des Burkinabè. Après cette préoccupation, vient l’insécurité alimentaire et la famine, la santé, la pauvreté et l’exclusion sociale .

Par Yaya Issouf MIDJA

 Commentaires