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Sidwaya N° 7628 du 21/3/2014

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Premier ministre-forces vives du Kourittenga : Un face-à-face pour l’émergence de la province
Publié le vendredi 21 mars 2014   |  Sidwaya


Pôles
© aOuaga.com par A.O
Pôles de croissance : le comité de pilotage tient sa première session de l`année
Vendredi 28 février 2014. Ouagadougou. Le Comité national de pilotage des pôles de croissance (CNPPC) a tenu sa première session de l`année sous la présidence du Premier ministre Luc Adolphe Tiao


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Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a échangé, le 20 février 2014 avec les forces vives de la province du Kourittenga en vue de toucher du doigt les réalités des populations, dans cette partie du Burkina.

Le dynamisme économique de la province du Kourittenga cache les difficultés auxquelles elle est confrontée. Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, qui a voulu toucher du doigt les réalités du terroir, a pu s’en rendre compte, le 20 mars 2014, à Koupèla, au cours des échanges qu’il a eus avec les forces vives de la province. Selon les populations, le Kourittenga manque d’infrastructures à même de booster son développement. Elles ont énuméré en vrac, la vétusté des locaux du Haut-commissariat, l’insuffisance de matériels de bureau pour les services publics. Le conseil municipal de la commune a besoin d’un siège adéquat. Le marché à bétail, déplorent les commerçants, est à ciel ouvert. L’abattoir présente un visage piteux. Il n’y a pas d’hygiène, encore moins de l’eau potable. Le marché à céréales, même s’il existe, a besoin d’une clôture. Le chantier de la caserne des sapeurs-pompiers est en souffrance. Il en est de même de la Maison d’arrêt et de correction. Dans le domaine de l’éducation, les forces vives ont relevé dans la province, 135 écoles qui sont encore sous paillote et un taux de déperdition des filles très élevé. Le secteur de la santé n’est pas non plus reluisant. Le Centre médical avec antenne chirurgicale ne dispose pas d’un personnel qualifié à même de manipuler le matériel échographique mis à sa disposition par des « amis italiens ». Le nombre important des enfants de moins de 15 ans souffrant de drépanocytose inquiète. Les évacuations sanitaires vers le Centre hospitalier régional de Tenkodogo n’ayant pas toujours produit des résultats escomptés, ne sont plus du goût de tout le monde. La province fait face à l’insuffisance d’eau potable et de retenues d’eau, même si les populations sont restées dubitatives des assurances du ministre de l’Eau et des aménagements hydrauliques, Mamounata Belem/Ouédraogo. Les infrastructures routières ont également besoin d’un coup de bulldozer. A ces préoccupations, Luc Adolphe Tiao, accompagné de certains membres du gouvernement et de la présidente du Conseil supérieur de la Communcation, a apporté quelques réponses. Le gouvernement, a prévenu son chef, jouera sa partition, aux populations d’assurer la leur. Il réalisera un forage et un centre de formation pour les tisseuses de cotonnade de Pouytenga. Il a également promis d’achever le marché à bétail de Pouytenga dont l’inauguration pourrait être faite par le président du Faso. Pour la Maison d’arrêt et de correction et le chantier de la caserne des sapeurs-pompiers qui connaissent quelques difficultés, il a fait savoir qu’il usera de tous les moyens pour que ces deux projets arrivent à terme. Le Kourittenga, selon la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Koumba Boly/Barry présente un taux de scolarisation de 99%. Si elle atteint le taux de 100% en 2015, le Premier ministre n’exclut pas exclu de réaliser une école supérieure dans la province en guise de récompense. Au cours de ce face-à-face, le chef du gouvernement a également adressé un message de paix, de tolérance et de cohésion sociale que chaque fille et fils de la province devrait incarner. Il a invité les populations à l’acceptation mutuelle, en dépit de leurs différences politiques, religieuses, etc.



Kossaomanè Anselme KAMBIRE



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