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Le Quotidien N° 1018 du 21/3/2014

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Coalition du peuple pour l’Azawad (CPA) : «Le MNLA ne fait pas preuve de maturité politique »
Publié le vendredi 21 mars 2014   |  Le Quotidien


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© aOuaga.com par AO
Audience du Chef de l`Etat : Le Président Blaise Compaoré reçoit une délégation du MNLA
Dimanche 07 octobre 2012 à la Présidence


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Ibrahima Ag Mohamed , président du CPA

La Coalition du peuple pour l’Azawad (CPA) est un rassemblement des dissidents du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), en vue de la poursuite du dialogue pour la satisfaction des préoccupations du peuple de l’Azawad. Les membres du bureau ont animé une conférence de presse, à Ouagadougou, le 20 mars 2014, pour expliquer à l’opinion nationale et internationale, leur volonté de s’inscrire en phase avec les préoccupations du peuple de l’Azawad. « Nous appelons à la mobilisation de tous les acteurs pour trouver une solution aux préoccupations du peuple de l’Azawad qui souffre », a lancé le président de la CPA, Ibrahima Ag Mohamed, entouré de ses collaborateurs. C’était en présence de l’attaché de défense de l’ambassade de l’Algérie au Burkina et du premier conseiller de l’ambassadeur algérien au Burkina.
Après leur défection du mouvement national de libération de l’Azawad, les membres de la Coalition du peuple pour l’Azawad tiennent à éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale sur leurs prises de position pour être plus en phase avec les aspirations du peuple. Le président de la CPA, Ibrahima Ag Mohamed Asaleh, entouré de ses proches collaborateurs, a animé une conférence de presse, le 20 mars 2014, à Ouagadougou. « Le bureau provisoire de la CPA est dirigé par 32 personnes », a-t-il fait savoir.

Un appel à la mobilisation du peuple
Il a précisé que la CPA regroupe le peuple de l’Azawad dans son ensemble, notamment la société civile, les militaires, des membres à Bamako, en Algérie, en France et de par le monde, pour insuffler un changement dans les relations avec Bamako, au plan politique, institutionnel, économique et militaire. « Nous appelons tous ceux qui sont épris de changement à se joindre à nous pour que nous trouvons, de façon pacifique, des solutions à nos problèmes », a-t-il dit.

« La CPA est ouverte aux autres groupes »
« La CPA reste ouverte au MAA, au HCUA, MNLA et nous invitons tous les groupes de l’Azawad à se rallier à nous. Il n’y a rien entre le MNLA et nous, si ce ne sont des divergences de points de vue », a-t-il poursuivi. Selon lui, les leaders actuels du MNLA ne font pas preuve de maturité politique en prenant à bras le corps les revendications des populations. « Nous ne pouvons pas résoudre le problème du peuple de l’Azawad en allant de capitale en capitale à travers le monde, ou en ayant un complexe pour mener certaines négociations avec Bamako, par exemple », a-t-il souligné d’entrée de jeu. A en croire Ibrahima Ag Mohamed Asaleh, il est nécessaire que tous les acteurs y compris ceux du MNLA se mobilisent pour les rejoindre afin de continuer le processus de dialogue. Pour lui, la CPA reste cantonnée dans le processus de paix, c’est-à-dire le respect du cessez-le-feu enclenché depuis le 18 juin 2013, à Ouagadougou. « Si ce cessez-le-feu n’est pas respecté par la partie malienne, nous serons obligés de rentrer en guerre », a-t-il averti. Il a dénoncé une hésitation de l’Etat malien par rapport à la mise en œuvre de l’accord de Ouagadougou, avant de se réjouir du fait que plusieurs membres font allégeance à la CPA à Gao, Kidal et de Tombouctou à la frontière du Mali avec le Burkina.

« Sans l’intervention du Burkina et de l’Algérie, on ne pourra pas résoudre notre problème»
Le président de la CPA a prôné la mise en place d’une commission d’enquête internationale en vue d’engager une justice. « Il n’a y pas de paix sans justice », a-t-il rappelé. « Ma vision est que des cas graves, qui ne peuvent être pardonnés par les victimes de part et d’autres, doivent être traduits devant les juridictions compétentes. Et les cas les plus tolérables qui peuvent être pardonnés, puissent l’être », a martelé Ibrahima Ag Mohamed. Il a expliqué que la résolution de la crise malienne ne peut se faire sans l’implication du Burkina et de l’Algérie qui sont des pays frères et voisins. « Nous avons pu inviter des gens de l’ambassade de l’Algérie à Ouagadougou et qui sont venus. De mon retour de Niamey, j’ai contacté difficilement les gens du ministère des Affaires étrangères du Burkina  », a-t-il mentionné. « Que Bamako critique Ouagadougou, je l’ai toujours dit et je l’ai même dit au président de la république que sans le Burkina Faso et sans l’Algérie, on ne pourra jamais résoudre notre problème. Il faut que cela soit clair », a-t-il affirmé .

Par Soumoubienkô Roland KI

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