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Sidwaya N° 7627 du 20/3/2014

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Accès à l’eau potable et à l’assainissement : des bornes-fontaines et des latrines à Dori et Tankougounadié
Publié le jeudi 20 mars 2014   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Accès à l’eau potable et à l’assainissement : des bornes-fontaines et des latrines à Dori et Tankougounadié


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Le comité technique de suivi du projet « Amélioration des services d’eau potable et d’assainissement de la région du Sahel » s’est réuni le vendredi 14 mars 2014 à Dori. Les membres dudit comité ont examiné et adopté les rapports, moral et financier de 2012 et 2013 et celui des activités de 2014. A terme, les réalisations du projet devraient améliorer les conditions de vie de plusieurs ménages.

Cofinancé par l’Agence française de développement (AFD) et le gouvernement burkinabè à hauteur d’un coût global d’environ 546 millions de F CFA, le projet « Amélioration des services d’eau potable et d’assainissement de la région du Sahel » est exécuté à Dori dans la province du Séno et à Tankougounadié, dans le Yagha. D’une durée de 3 ans, il a pour finalité d’améliorer les conditions d’accès à l’eau et à l’assainissement, ainsi que la santé des populations des communes bénéficiaires. Pour ce faire, a laissé entendre le directeur pays de l’ONG Eau Vive-Burkina, Yongo Nignan, dont la structure est chargée de l’exécution du projet, 3 composantes ont été retenues. Il s’agit de l’amélioration de l’offre des services d’eau potable, d’assainissement et de la promotion de l’hygiène, ainsi que le renforcement des capacités locales pour la gestion des infrastructures, en cours de réalisation. Selon M. Nignan, sur le terrain, il sera réalisé un certain nombre d’ouvrages hydrauliques dans la commune de Dori, à travers l’extension du réseau de l’ONEA. Cela permettra, a-t-il ajouté, de construire 14 bornes-fontaines dans les villages environnants de la capitale du Liptako. L’extension se fera sur 22 km dont 15 ont déjà été faits.
A Tankougounadié, il s’agira essentiellement, d’améliorer l’accès aux services d’eau par la construction d’une infrastructure d’approvisionnement en eau potable améliorée. Pour le directeur pays de l’ONG eau Vive-Burkina, cela consistera à bâtir un château-d’eau au-dessus d’un forage avec des rampes qui permettent d’alimenter des bornes-fontaines. En outre, a-t-il confié, l’accompagnement nécessaire sera mis en place, de sorte que la commune puisse gérer convenablement, l’installation.

Réaliser 600 latrines dans les deux localités

Pour ce qui concerne le volet assainissement, 600 latrines dont 470 à Dori et 130 à Tankougounadié seront réalisées au profit des ménages. « Les communes du Burkina sont généralement, très jeunes et manquent de ressources humaines qualifiées pour assurer la gestion d’un certain nombre de réalisations. C’est pourquoi, le projet a trouvé utile de penser au volet renforcement des capacités, en vue d’assurer une parfaite gestion des infrastructures pour les futures générations », a-t-il conclu. Le responsable du service d’hygiène et assainissement de la mairie de Dori, Amédée Sinini, et le 1er adjoint au maire de Tankougounadié, Hamidou Boubakar, ont salué l’AFD et le gouvernement burkinabè pour avoir initié le projet. C’est en ce sens que M. Sinini a précisé qu’en matière d’impact, le projet permettra d’accroître les indicateurs dans les domaines de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans la capitale du Liptako. Pour lui, le projet vient à point nommé, dans la mesure où la mairie mène depuis quelques mois déjà, des travaux dans les mêmes domaines dans la ville de Dori. Le président du comité technique de suivi du projet, Ambroise Somé, par ailleurs secrétaire général de la région du Sahel, a affirmé qu’à la fin des travaux, les populations bénéficiaires auront un meilleur accès à l’eau potable et surtout, aux services d’hygiène qui sont des préoccupations majeures pour elles. A l’entendre, le projet s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la France, particulièrement de l’accord relatif à la gestion des flux migratoires et au développement solidaire, signé en janvier 2009. « Le comité en tant qu’organe d’orientation du projet, intervient dans le processus de suivi et d’évaluation pour proposer, le cas échéant, des actions de réorientation. Dans ce contexte, l’exigence de l’efficacité de notre comité sera d’autant plus impérieuse, car la fin contractuelle du projet est prévue pour décembre 2014 », a expliqué le président du comité de suivi du projet.

Souaïbou NOMBRE
snombre29@yahoo.fr

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