Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Sidwaya N° 7627 du 20/3/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Gestion durable des terres et de l’eau : environ 550 milliards de F CFA au profit de 12 pays africains
Publié le jeudi 20 mars 2014   |  Sidwaya


Gestion
© Autre presse par DR
Gestion durable des terres et de l’eau : environ 550 milliards de F CFA au profit de 12 pays africains


 Vos outils




Le Comité permanent inter–Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) organise, du 19 au 22 mars 2014, à Ouagadougou, la conférence du Programme pour le Sahel et l’Afrique de l’Ouest (SAWAP) en appui à l’initiative de la Grande muraille verte. La cérémonie a été l’occasion de lancer le projet de renforcement de la résilience par le Biais des services liés à l’innovation, à la communication et aux connaissances (BRICKS).

Lancement officiel du projet de renforcement de la résilience par le Biais des services liés à l’innovation, à la communication et aux connaissances (BRICKS), au déploiement des services opérationnels au profit du portefeuille du Programme pour le Sahel et l’Afrique de l’Ouest (SAWAP). Tels sont les objectifs de la conférence qu’organise le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) du 19 au 22 mars 2014 à Ouagadougou. Il s’agit également de la création de communautés de pratique sur les services liés à l’innovation, à la communication et aux connaissances dans le cadre du portefeuille dudit programme.
SAWAP est un programme d’investissements de 1,1 milliard de dollars soit environ 550 milliards de F CFA pour développer la gestion durable des terres et de l’eau dans 12 pays africains que sont le Bénin, le Burkina Faso, l’Ethiopie, le Ghana, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, le Soudan, le Tchad et le Togo. Il vise, selon la représentante-résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Mercy. M. Tembon, à accroître l’investissement de technologies en matière de gestion durable des terres et de l’eau et améliorer l’aménagement du terroir et les systèmes d’information.
Le projet de renforcement de la résilience par le Biais des services liés à l’innovation, à la communication et aux connaissances (BRICKS), d’un montant de 4,6 millions de dollars US soit environ 2 300 000 000 F CFA, a pour objectif de faciliter, a-t-il ajouté, l’identification des innovations au niveau régional et global et leur promotion à travers une communication, une gestion de connaissances et un suivi-évaluation efficace. Mercy. M. Tembon a, par ailleurs, précisé que, le BRICKS intervient comme « un ciment », entre douze (12) projets et programmes dans les pays SAWAP. Et ce projet BRICKS est mis en œuvre par des centres d’excellence régionaux agréés chargés d’activités distinctes. Il s’agit du CILSS chargé de la gestion et de la diffusion des connaissances, de l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) chargé des applications géo-spatiales et du suivi-évaluation du portefeuille de projets, et de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui est le chef de file dans les domaines de la biodiversité, des stratégies de mise en réseau et de communication. Ces institutions, à l’écouter, fourniront en collaboration avec leurs partenaires, des services consultatifs et une assistance technique sur demande ainsi qu’une plateforme régionale de partage des connaissances. Et cette plateforme permettra l’identification et la mise à profit des bonnes pratiques et des conditions nécessaires pour une lutte efficace contre la sécheresse et une gestion durable des terres et de l’eau dans les pays du Sahel et de l’Afrique. « La présente cérémonie revêt une importance capitale pour la Banque mondiale, car elle marque le passage de la phase de conceptualisation à l’opérationnalisation », a confié la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso.

Renforcer la résilience des populations

Le secrétaire exécutif du CILSS, Djimé Adoum, a pour sa part, soutenu que le CILSS s’investit, depuis sa création, il y a 40 ans, dans la sous-région ouest- africaine afin de renforcer la résilience des populations. La persistance et la recrudescence des phénomènes de dégradation des terres exacerbées par le changement climatique, a conduit les chefs d’Etat et de gouvernements africains à adopter en 2007, l’initiative de la Grande muraille verte du Sahara et du Sahel. Cette initiative selon Djimé Adoum, vise à soutenir les communautés locales dans la gestion et l’utilisation durables de leurs forêts, parcours et ressources naturelles. La Grande muraille verte à l’en croire, est perçue de nos jours, comme une initiative panafricaine majeure pour améliorer la sécurité alimentaire et les moyens d’existence des populations… Pour lui, la question de gestion durable des terres est plus que d’actualité. « Nous devons à cet effet, conjuguer nos efforts afin d’aider les populations à vivre dans une région ouest-africaine meilleure avec un niveau de vie et un statut socioéconomique plus décents », a-t-il prévenu.
Le représentant du ministre de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire, Saga Pascal Ilboudo, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la conférence et lancé le projet BRICKS, s’est appuyé sur le terme « résilience ». De son avis, « ce terme nous rappelle d’abord combien nous sommes exposés et vulnérables aux chocs liés aux forces de la nature ». Parmi ces chocs liés aux forces de la nature, M. Ilboudo a cité, les chocs climatiques et sanitaires et les dégâts environnementaux. « Pour remédier à ces facteurs de vulnérabilité, le concept de résilience, permet aux acteurs de développement que nous sommes, de concentrer les efforts sur la ressource humaine, premier acteur de développement », a-t-il affirmé.
Dans le cadre du programme SAWAP, le projet BRICKS fournira, pour lui, des services opérationnels, techniques et consultatifs aux douze pays suscités. Aussi ce programme « novateur » mettra l’accent sur l’apprentissage Sud-Sud à travers la mise en œuvre des activités liées à la surveillance des changements environnementaux, les analyses géospatiales…En vue de l’émergence d’une communauté consolidée et prête pour la mise en œuvre effective du projet BRICKS, M. Ilboudo a exhorté les participants (tous experts), à partager leurs expériences et faire des propositions. Une photo de famille et une visite des stands d’exposition ont mis fin à la cérémonie d’ouverture de la conférence.

Aïssata BANGRE

 Commentaires