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Le Quotidien N° 1017 du 20/3/2014

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Arrondissement 4 de Ouagadougou : la preuve qu’il ne faut jamais défier la volonté populaire
Publié le jeudi 20 mars 2014   |  Le Quotidien


Arrondissement
© aOuaga.com par Séni Dabo
Arrondissement 4 de Ouaga : Anatole Bonkoungou réélu maire
Mardi 18 mars 2014. Ouagadougou. Anatole Bonkoungou a été réélu maire de l`arrondissement 4 au lendemain des élections municipales partielles du 23 février remportées par son parti, l`Organisation pour la démocratie et le travail (ODT)


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Il existe souvent des événements, même minimes, voire isolés, qui méritent une attention particulière de l’opinion, tant ceux-ci sont porteurs des leçons et des conseils. Sont de ceux-là, les élections municipales partielles opérées dans les 6 communes rurales et l’arrondissement 4 de Ouagadougou, le 23 février dernier. Avouons-le, ces élections ont été riches en enseignements. Elles l’ont d’autant plus été quand on sait qu’elles ont véritablement reflété la volonté populaire, donc la démocratie tout court. Dans l’arrondissement 4 de Ouagadougou, notamment, objet de toute convoitise, avec son corollaire de passions, de tensions et méfiances entre les différents acteurs en lice, l’expression populaire a été sans appel. Et la vedette, dans cet arrondissement aux enjeux multiples, a été sans doute Anatole Bonkoungou qui, après avoir été malicieusement élu maire dudit arrondissement suite aux élections municipales et législatives couplées de décembre 2012 contre toute attente de son parti d’alors, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), qui, lui, avait porté son choix sur une autre personne, a eu véritablement mailles à tenir le gouvernail de la mairie de cet arrondissement. Dès lors, les activités communales ont été plongées dans une inertie  totale, obligeant donc l’exécutif à dissoudre le conseil municipal pour inviter les protagonistes à un nouveau round électoral. A l’issue desquelles joutes électorales Anatole Bonkoungou, qui a tronqué les habits du CDP contre ceux de l’ODT, a été élu maire de l’arrondissement puisque son nouveau parti a raflé la majeure partie des sièges à pourvoir, soit 14, laissant ainsi une portion congrue à ses adversaires. Depuis donc le 18 mars dernier, Anatole Bonkoungou a retrouvé son fauteuil perdu. Volonté populaire et celle divine faisant ! Mieux, il retrouve le fauteuil communal avec une bonne brochette de conseillers acquis à sa cause, stoppant du même coup les velléités de nuisance que caresseraient certains de ses adversaires politiques. Ces derniers, à travers les résultats de ces élections, doivent mesurer toute la portée de leur incurie et de leur légèreté, puisque certains mêmes qui avaient été élus conseillers et qui s’obstinaient à refuser de siéger lors des sessions ont été impitoyablement éjectés de leur chaise. Ceci n’est qu’une partie de justice rendue et un bloc contre la médiocrité dont ont fait montre les populations de cette partie nord de la ville de Ouagadougou. En réalité, le pêché du parti au pouvoir, jadis majoritaire dans l’arrondissement, est d’avoir ramé à contre courant des aspirations des populations qui ont largement porté leur choix sur Anatole Bounkoungou. Un choix et une popularité d’un homme qui, sans conteste, a fait peur au parti au pouvoir, en premier chef, les premiers responsables qui ont déversé d’importants moyens humains, financiers et logistiques pour conquérir la mairie. Une peur également qui les a rendus agressifs au point qu’ils sont devenus susceptibles et nerveux, laissant paraître leur dessein inavoué. A cela s’ajoute leur détermination parfois suicidaire à vouloir vaille que vaille garder leur rente de situation et leurs positions acquises. Puisqu’ils ne s’admettent aucunement en dehors des privilèges qu’ils ont. Cette vision unique et inique de la gestion de la cité étant non seulement réductrice, mais aussi porteuse d’une dictature aux conséquences désastreuses pour la République entière, c’est donc en toute logique qu’il fallait s’attendre à une dégringolade des partisans d’une telle option. Sinon, que n’ont-ils pas fait pour conquérir l’arrondissement ? Que n’ont-ils pas déployé pour régner sur cette partie de Ouagadougou ? Malheureusement ou heureusement, c’est selon, seule la voix du peuple a eu raison de tous ces subterfuges et autres circonvolutions des hommes politiques. Le peuple s’est exprimé pour démontrer, si besoin en était, que l’amour triomphe toujours de la haine et qu’il est le seul et véritable détendeur et dépositaire du pouvoir. Tout le reste n’est que chimère et surexcitation. Et c’est pourquoi, les élections à l’arrondissement 4 doivent être gravées dans les consciences individuelles et collectives pour servir de cas d’école aux générations présentes et futures. Et à travers ce cas spécifique, c’est un signal fort pour tous ceux qui nourrissent des veilleités de défier le peuple en voulant lui imposer des hommes, des politiques ou des projets auxquels ils n’adhèrent pas. Mieux encore, c’est un avertissement à l’équipe dirigeante actuelle de l’arrondissement pour qu’elle soit résolument porteuse des programmes qui vont en droite ligne des besoins des populations, au lieu de s’arc-bouter sur des mesures antisociales et liberticides .

La Rédaction

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