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L`Observateur Paalga N° 8582 du 19/3/2014

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SOTRACO : pas de visa de sortie pour le DG sortant
Publié le mercredi 19 mars 2014   |  L`Observateur Paalga


Transports
© aOuaga.com par A.O
Transports en commun : le personnel de la SOTRACO en colère
Lundi 17 mars 2014. Ouagadougou. Le personnel de la Société de transport en commun de Ouagadougou (SOTRACO) a manifesté sa colère à l`endroit du directeur général pour exiger une équité dans le traitement salarial et le paiement d`arriérés de salaire


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Le siège de la Société de transport de la commune de Ouagadougou (SOTRACO) était en ébullition hier lundi 17 mars 2014 dans l’après-midi. En effet, le personnel a pratiquement pris en otage le directeur général, Abdoulaye Tarnagda, pour exiger qu’il satisfasse leurs doléances avant de quitter ses fonctions, prévues pour s’achever à la fin de ce mois.

Les travailleurs de la SOTRACO sont très remontés contre leur directeur général, Abdoulaye Tarnagda. Lorsque nous sommes arrivés au siège de ladite société hier aux environs de 16 heures, nous y avons trouvé un groupe de travailleurs visiblement en colère qui entendaient empêcher le DG de rejoindre son domicile tant qu’il n’aurait pas trouvé de solution à leurs doléances. Pour le lui signifier, ils l’ont pris en otage dans son bureau. Georges Bakoala, un des délégués syndicaux, explique que le mouvement de contestation est lié au refus du DG de faire avancer les travailleurs professionnellement, d’augmenter leur salaire de 4%, comme l’a indiqué l’Etat, et de payer les heures supplémentaires.
De plusieurs autres témoignages il ressort que depuis 4 ans, ce ne sont que les avancements de l’année 2010 qui ont été payés en 2013, sans tenir compte des rappels. En outre, on compte parmi les manifestants des agents qui avaient été licenciés mais qui ont eu gain de cause suite à une action judicaire. Mais depuis lors, rien n’a été fait pour les rétablir dans leurs droits, au dire des travailleurs, qui ont ainsi décidé de se faire entendre et d’obtenir leur dû avant que le DG ne quitte ses fonctions à la fin du mois. Nos tentatives de rencontrer "l’otage" pour avoir sa version des faits ont été vaines, ce dernier s’étant refusé à tout commentaire.

Lévi Constantin Konfé (Stagiaire)

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