Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Sidwaya N° 7625 du 18/3/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Lutte contre les médicaments contrefaits : la CAMEG concerte ses partenaires
Publié le mardi 18 mars 2014   |  Sidwaya


Lutte
© Autre presse par DR
Lutte contre les médicaments contrefaits : la CAMEG concerte ses partenaires


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

L’atelier de concertation entre la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG), les districts sanitaires, les hôpitaux et les directions régionales de la santé s’est tenu les 13 et 14 mars 2014, à Ouagadougou.

Les médicaments contrefaits sont à la base d’énormes décès et de maladies au Burkina Faso. C’est ainsi que depuis 2009, le pays des « hommes intègres » multiplie les stratégies de lutte contre ce fléau. En témoigne la table ronde sur les faux médicaments tenue du 27 au 29 septembre 2011 à Ouagadougou. S’inscrivant dans ce contexte de recherche de solutions communes à ce problème, la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) a initié un atelier de concertation avec ses partenaires que sont les districts sanitaires, les hôpitaux et les Directions régionales de la santé (DRS), les 13 et 14 mars 2014, à Ouagadougou. Durant deux jours, les acteurs du monde de distribution et de consommation des médicaments génériques (environ 160), provenant de la région du Centre, se sont penchés sur le protocole de prise en charge du paludisme et ont promis de renforcer leur collaboration avec la centrale de distribution. Présidant la cérémonie d’ouverture le 13 mars, le ministre de la Santé, Lené Sebgo, s’est dit heureux de l’issue de cet atelier qui permettra aux deux parties (CAMEG et partenaires) de mieux ausculter leurs problématiques communes afin d’offrir un meilleur service aux populations.
« Le défi de l’accès au bon médicament pour tous, doit demeurer en ligne de mire de notre combat. Et pour y arriver, chaque maillon de la chaîne doit jouer totalement sa partition » a déclaré M. Sebgo. Par ailleurs, il a recommandé à la CAMEG de travailler à assurer l’approvisionnement des districts sanitaires et les hôpitaux en produits de qualité, qui à leur tour, devront faciliter le recouvrement des créances. « J’interpelle les acteurs que vous êtes amené à travailler davantage pour une plus grande disponibilité et accessibilité des médicaments essentiels génériques » a expliqué le ministre de la Santé. Pour lui, les populations devraient se contenter d’acheter les médicaments génériques qui sont « moins chers, mieux contrôlés et efficaces » au lieu de s’adonner à l’achat des produits de la rue qui sont prohibés et non contrôlés.

La reconnaissance
du médicament contrefait, un moyen de lutte

Le directeur général de la CAMEG, Moussa Sanfo, a déploré la méconnaissance par certains distributeurs délocalisés de médicaments, des contrefaçons de ces produits. C’est pourquoi a-t-il expliqué : « Nous avons sollicité les services d’un expert en contrefaçon de médicament pour nous décrire dans les détails, les caractéristiques de ce type de produit ». Pour lui, la contrefaçon des médicaments est devenue un véritable fléau qui menace la sécurité
des patients et l’avenir des systèmes nationaux de santé dans
le monde. Pour ce faire a-t-il mentionné : « il est nécessaire de ne jamais baisser la garde ». Il a poursuivi : « Nous attendons que les participants adhèrent davantage aux produits de la CAMEG, que les participants mettent à notre connaissance leurs besoins pour que nous puissions les traiter de sorte à ce que les médicaments spécifiques pour soigner les malades soient disponibles. Nous voulons qu’il y ait véritablement une adéquation entre leurs besoins et ce que nous offrons ». S’adressant aux populations, il leur a signifié la pluralité des circuits parallèles de distribution de médicaments au Burkina Faso. Mais qu’au-delà de ces circuits, le canal habilité dans ce domaine sensible reste celui mis en place par l’Etat : la CAMEG. Par ailleurs, il a rappelé qu’après les ateliers de 2003 et 2008, cette troisième rencontre avec le parterre de professionnels du médicament a constitué une relance des grands rendez-vous avec les partenaires de la nationale des médicaments. « Mon souhait est que nous nous revoyions le plus souvent, dans un cadre formel, pour mieux prendre en charge les nouveaux défis du sous-secteur du médicament » a exhorté M. Sanfo. La rencontre de Ouagadougou a tenu toutes ses promesses selon les organisateurs, le rendez-vous a été pris respectivement pour les mois d’avril et de mai 2014 à Bobo-Dioulasso dans la région des Hauts-Bassins et à l’Est.

Gaspard BAYALA
gaspardbayala@yahoo.fr
Patricia KABRE
(Stagiaire)

 Commentaires