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Sidwaya N° 7624 du 17/3/2014

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Culture de contre-saison dans les Cascades : Le Premier ministre encourage les producteurs
Publié le lundi 17 mars 2014   |  Sidwaya


Assemblée
© Assemblée Nationale par Paulin Piga N`Do
Assemblée nationale : ouverture de la première session ordinaire de l`année
Mercredi 5 mars 2014. Ouagadougou. L`Assemblée nationale a ouvert la première session ordinaire de l`année, encore appelée session des lois, qui va durer jusqu`au début juin prochain. Photo : Luc Adolphe Tiao, Premier ministre


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Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a visité le samedi 15 mars 2014, des exploitations de contre-saison à Banfora, dans la province de la Comoé, région des Cascades. Le chef du gouvernement a voulu par cette tournée, encourager les producteurs qui ont adopté cette méthode sur laquelle repose l’avenir de l’agriculture burkinabé.

Pour sa tournée dans des exploitations agricoles de contre-saison, ce samedi 15 mars 2014, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a encouragé les acteurs de la culture de contre-saison des Cascades. A Nafona, au secteur n°10 de la commune de Banfora, Tiakoumbié Sirima exploite cinq hectares de banane, deux de maïs et deux autres d’oignon. En ce mois de mars où la plupart des paysans s’adonnent à d’autres activités, M. Sirima s’affaire dans son champ. Période sèche de l’année oblige, il arrose ses plants à partir d’un cours d’eau. Le maïs est ainsi au stade de montaison tandis que l’oignon est pratiquement prêt à être récolté. Son compte d’exploitation laisse entrevoir qu’une fois récolté, le maïs lui fera gagner plus de 245 000 F CFA, tandis que l’oignon va lui rapporter la somme de plus de 7 millions de F CFA. C’est ce producteur que le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, est allé encourager et par ricochet, tous les paysans qui se sont investis dans la culture de contre-saison qui est, selon lui, l’« avenir de l’agriculture burkinabè ». Il a affirmé que l’Etat travaille à promouvoir la culture de saison sèche et que cela doit passer par la maîtrise de l’eau. C’est pour cela, a poursuivi le chef du gouvernement, il a été mis en œuvre un programme pour booster l’irrigation, car la culture irriguée est non seulement rentable, mais elle permet d’occuper la population et est surtout la voie idéale pour atteindre la sécurité alimentaire. Dans la région des Cascades, ce sont au total 1050 hectares qui sont prévus pour ce type de culture dont 920 déjà aménagés. Tiakoumbié Sirima a saisi l’occasion de la présence du Premier ministre pour relever les difficultés qu’il rencontre. Elles portent sur le manque de matériel, l’insuffisance de main-d’œuvre à cause de l’orpaillage, et le difficile écoulement de la production. M. Tiakoumbié qui s’essaie aussi à la culture sur serre, souhaite avoir des moyens pour mettre en valeur les 11 hectares de terrain dont il dispose.

L’attiéké burkinabè exporté

Et pour revigorer Tiakoumbié Sirima et du même coup les autres producteurs de contre-saison, le Premier ministre lui a remis du matériel ainsi qu’à d’autres jeunes producteurs venus assister à la visite.
Après les champs, le Premier ministre s’est rendu au secteur n°6 de Banfora pour visiter une unité de transformation du manioc appartenant au groupement féminin, Muso Djigui. Cette unité qui recevait ainsi pour la première fois un Premier ministre, fabrique de l’attiéké, de l’amidon et du tapioka qui sont exportés vers d’autres pays comme le Mali et le Sénégal. La vente de ces dérivés du manioc rapporte au groupement des bénéfices avoisinant 7,5 millions de F CFA. Cette somme permet à la dizaine de membres du groupement, d’assurer la scolarité et l’éducation de leurs enfants. Célestine Zongo, l’une des responsables du centre, affirme cependant que l’unité reste confrontée au manque de local et à l’accès au financement. Elle a souhaité avoir un séchoir à gaz. Répondant à la dernière doléance, le ministre de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire, Mahama Zoungrana, a promis de doter bientôt le centre d’un séchoir à gaz. Le Premier ministre dit être venu dans ce centre pour saluer le courage de ces dames, afin que leur modèle serve d’exemple.

Adaman DRABO

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