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Sidwaya N° 7623 du 14/3/2014

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Point de presse du gouvernent : « L’élection présidentielle de 2015 aura bel et bien lieu », rassure Alain Edouard Traoré
Publié le vendredi 14 mars 2014   |  Sidwaya


FILEP
© aOuaga.com par Séni Dabo
FILEP : c`est fini pour la 5e édition
Vendredi 29 novembre 2013. Ouagadougou. La 5e édition du Festival international de la liberté d`expression et de presse (FILEP) a refermé ses portes qui avaient été ouvertes la veille sur le thème "Médias et panafricanisme : 50 ans après !". Photo : Alain Edouard Traoré, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement


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Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, et son homologue de la Culture et du Tourisme, Baba Hama, étaient les deux invités du point de presse du gouvernement, du jeudi 13 mars 2014. Les échanges des membres du gouvernement et la presse se sont articulés autour des grands chantiers du département de la culture mais aussi des questions d’actualité, notamment la tenue effective ou non de l’élection présidentielle de 2015.

L’élection présidentielle de 2015, le référendum sur l’article 37 de la Constitution et l’échec du groupe de médiation conduit par l’ancien président Jean-Baptiste Ouédraogo, étaient les principales questions d’actualité du point de presse du gouvernement, du jeudi 13 mars 2014. Face à la presse, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, et son homologue de la Culture et du Tourisme, Baba Hama. Au vu des difficultés financières que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dit être confrontée, le ministre Alain Edouard Traoré a rassuré les hommes de médias que « l’élection présidentielle de 2015 aura bel et bien lieu ». Dans la foulée, il a répondu à la question sur l’ambition du Front républicain, formé tout récemment, d’organiser un référendum sur la modification ou non de l’article 37 de la Constitution qui limite le nombre de mandats présidentiels. « S’il y a un domaine qui échappe fondamentalement à la logique globale budgétaire, c’est bien le domaine politique. Pour les questions de souveraineté de la République, l’Etat fait toujours des efforts pour trouver des solutions. C’est pour dire que si le référendum est une obligation politique, l’Etat va trouver les financements nécessaires », a laissé entendre le porte-parole du gouvernement. Quant à l’échec du groupe de médiation, il a dit ne pas observer de crise politique « car je suis dans mon pays, où les institutions fonctionnent normalement ». Cependant, il a souligné que le gouvernement a salué la démarche des médiateurs « parce qu’au moment où certains groupes sont en train de distiller des propos parfois de haine, d’insultes, attisant le feu à tous les niveaux, nous apprécions qu’un groupe de personnes puissent distiller des propos d’apaisement et de dialogue de médiation ». Mais au-delà de cela, le gouvernement affirme n’avoir pas d’autres préoccupations par rapport à la médiation. D’autres inquiétudes comme le retablissement des taxes sur les hydrocarbures qui fait douter certains citoyens sur une probable augmentation du prix du carburant à la pompe et les difficultés dans les universités publiques du Burkina Faso, ont aussi fait l’objet d’échanges entre le ministre de la Communication et les journalistes. « A un moment donné où la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) avait des difficultés, le gouvernement avait consenti au rabaissement des taxes. Maintenant que la situation s’est un peu équilibrée, nous allons rétablir mais, je tiens à préciser que cela n’a aucun impact sur le prix à la pompe », a-t-il noté. En outre, il a indiqué que le problème de l’enseignement supérieur fait partie des priorités de l’exécutif qui, d’ailleurs, mène de nombreuses actions afin d’offrir de meilleures conditions d’étude et de vie aux étudiants. « Les investissements envisagés dans la déconcentration des universités vont régler les problèmes sociaux des étudiants », a confié Alain Edouard Traoré. Le président Blaise Compaoré aurait donné 120 millions de FCFA à la presse malienne, pouvez-vous nous en dire plus ? Sur cette question, M. Traoré a avoué ne pas être au courant d’un quelconque don du chef de l’Etat aux journalistes maliens.

Pas de soucis financiers pour la SNC 2014

Le ministre de la Culture et du Tourisme, Baba Hama, s’est entretenu avec les journalistes sur la Semaine nationale de la culture (SNC) prévue du 22 au 29 mars prochain. Elle se tiendra sur la valorisation des musées et des sites touristiques au Burkina Faso. « Promouvoir l’économie de la culture pour une contribution au développement durable », est le thème de la SNC 2014 qui est placée sous le parrainage du président de la commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo. Elle va réunir, selon les dires du ministre, environ 2000 artistes dont 1400 pour les compétitions et les 600 autres pour des plateaux. « Une des innovations est que l’ouverture et la clôture vont se dérouler au stade Sangoulé Lamizana. Pour cette année, nous souhaitons également créer un marché des arts qui va permettre aux troupes et promoteurs qui le souhaitent, de rencontrer des tourneurs qui peuvent les aider à faire des tournées tant à l’intérieur du pays que dans la sous-région », a dit Baba Hama. A l’entendre, le budget de la présente édition est estimé à 550 millions de FCFA dont 450 millions qui proviennent de la subvention de l’Etat et les 100 autres, des partenariats qui ont été noués avec la direction générale de la SNC. A ce jour, a-t-il poursuivi, la part de l’Etat est déjà dans le compte de la SNC et pour ce qui est des partenaires, 98% est acquis. « Côté financement, nous n’avons aucun souci », a révélé le ministre de la Culture et du Tourisme. Pour ce qui est du choix du président de la commission de la CEDEAO comme parrain, le ministre a souligné que le thème qui est en rapport avec la promotion de la culture, implique le marché et « pour un marché viable, il faut aller au-delà des frontières de notre pays. Nous devons réfléchir sur comment repérer un certain nombre d’opportunités dans notre communauté sous-régionale ». A cet effet, il a rappelé que derrière Kadré Désiré Ouédraogo, il y a la CEDEAO qu’il dirige qui a également un programme sur le volet culturel parce que l’intégration, c’est aussi la culture, a soutenu. Du reste, il a espéré que l’institution sous-régionale profite de cet événement pour présenter ses actions dans le domaine de la culture. La valorisation des musées et des sites touristiques a fait également l’objet d’échanges entre le ministre et la presse. En effet, il a dit la volonté du gouvernement à sauvegarder et promouvoir le patrimoine matériel et immatériel du Burkina Faso. « C’est la raison pour laquelle, depuis 1962, il a été institué un musée national qui a fonctionné comme une simple direction jusqu’en 2005 où nous avons pu lui trouver un statut d’établissement public à caractère scientifique et technique. Aujourd’hui, c’est plus de 20 000 objets qui y sont exposés », a-t-il révélé. Dans cette même lancée, le gouvernement accorde chaque année, au musée national, 75 millions de FCFA pour la collecte des objets. En outre, il a fait savoir que dans les années à venir, il est prévu la construction de stands d’expositions au sein de l’établissement. Au-delà du musée national, a ajouté M. Hama, il y a les musées communaux et privés qui bénéficient du soutien matériel et technique du ministère en charge de la culture. Le Burkina Faso compte environ 400 sites touristiques naturels et historiques dont certains ont besoin d’être valorisés ou réhabilités. « Il s’agit pour nous de valoriser ces sites et pour cette raison, nous avons un certain nombre de programmes de réhabilitation et d’attractivité », a-t-il déclaré. C’est par exemple les cas d’Oursi, de Pobé-Mengao et de Karfiguéla qui vont coûter environ 1,6 milliards de FCFA et de Loropéni pour un budget de 1,4 milliards de FCFA. En développant ces sites, a fait remarquer Baba Hama, il se développe une économie locale.

Joseph HARO
Ramatou OUEDRAOGO
(stagiaire)

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