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Politique, économie et société se côtoient à la Une des quotidiens burkinabè
Publié le jeudi 13 mars 2014   |  Agence de Presse Africaine




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La presse burkinabè de ce mercredi, présente un menu varié, allant de la politique à l’économie, en passant par le social.

Ainsi, le quotidien national, Sidwaya barre sa Une avec ce titre : « Construction d'infrastructures scolaires : des odeurs de + deal + à Moussodougou (Ndlr : localité située à l'ouest du Burkina)».

L'article relate une affaire de réalisation de salles de classe au profit de trois écoles de la commune rurale de Moussodougou, située à une soixantaine de kilomètres au Nord-Ouest de Banfora (Région des Cascades, à l'Ouest du Burkina Faso).

Selon Sidwaya, le projet réalisé conjointement sur fonds propres et celui des collectivités, s'est soldé par un vrai fiasco.

« Présentant des insuffisances criantes visibles, les bâtiments se sont aussitôt dégradés », décrit le journal avant de signifier que de forts soupçons de concussion et d'affairisme pèsent sur l'entrepreneur, le maire de la commune et le contrôleur des chantiers.

Sous un autre registre, le journal Le Quotidien arbore à sa Une : « Concours directs 2014 : 9 289 postes à pourvoir », revenant ainsi sur la question abordée en conseil des ministres tenu hier mercredi.

A propos d'une autre décision prise lors du même Conseil des ministres, Le Pays affiche : « Le tarifs de la taxe sur les produits pétroliers rétablis ».

Le même quotidien rapporte à sa Une les propos du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélémy Kéré qui dit ceci : « On ne peut pas aller plus avant si les moyens ne sont pas mis à notre disposition », parlant du retard dans les préparatifs de la présidentielle de 2015 au Burkina Faso.
A ce sujet, l'ainé des quotidiens burkinabè,

L'Observateur Paalga semble être indigné en titrant : « Difficultés de financement de la présidentielle : Et avec ça on veut ajouter un référendum !».

Toujours en politique, Notre Temps revient sur les municipales partielles du 23 février dernier au Burkina Faso, renseignant que « Le conseil d'Etat confirme les résultats provisoires ».

De son côté, le dernier né des quotidiens burkinabè, Aujourd'hui au Faso, s'est intéressé au changement à la tête du groupe Ecobank, avec ce titre qui barre sa Une : « Albert Essein succède à Thierry Tanoh ».

ALK/of/APA

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