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Burkina : les promoteurs de l’hôpital des victimes des MGF n’ont pas demandé d’autorisation (officiel)
Publié le mercredi 12 mars 2014   |  Agence de Presse Africaine




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Ouagadougou (Burkina Faso) - Les promoteurs du centre médical de santé Kamkaso, construit à Bobo-Dioulasso (Ouest du Burkina) et qui devrait permettre la réparation gratuite des séquelles dues aux Mutilations génitales féminines (MGF), n’ont pas demandé d’autorisation pour la création de l’infrastructure, précise le ministère burkinabè de la Santé, dans un communiqué dont APA a reçu copie, mercredi.

''A la date du 28 février 2014, aucune demande d'autorisation de création du centre médical Kamkaso n'était parvenue au ministre de la Santé', souligne notamment le communiqué.

Par conséquent, ajoute le communiqué, le ministère regrette que depuis un certain temps, ‘'de nombreux écrits parlent du refus opposé par le département de la Santé à l'ouverture d'un centre médical Kamkaso à Bobo-Dioulasso''.

Le communiqué rappelle que l'exercice privé des professions de santé au Burkina est régi par décret et que d'ajouter que conformément à un arrêté daté du 27 octobre 2010, le promoteur d'un centre de santé, qu'il soit personne physique ou moral, doit disposer dans un premier temps d'une autorisation de création de son centre de santé délivrée par le ministre de la Santé avant la réalisation ou l'aménagement de l'infrastructure.

Par ailleurs, tout en reconnaissant avoir été invité à l'inauguration, vendredi 7 mars 2014, d'un centre médical dénommé Kamkaso, le ministre de la Santé a, note le communiqué, invité par lettre ‘'la présidente de ladite association à différer la date de l'inauguration, le temps pour l'association de se mettre en règle vis-à-vis des textes règlementaires en matière d'ouverture et d'exploitation de structure privée de soins''.

Cette mise au point, souligne le communiqué, est l'occasion pour le ministère de la Santé, d'insister sur le fait qu'il n'y pas de collusion entre sa réponse purement administrative et l'Eglise catholique comme voudraient le laisser penser certains écrits.

De l'avis du ministère de la Santé, ‘'l'acte médical qui consiste à réparer les séquelles des mutilations génitales féminines est un acte régulier déjà pratiqué au Burkina Faso par certains professionnels de santé qui, du reste, n'ont pas été consultés sur le cas'', indique le communiqué.

Tout en espérant avoir éclairé l'opinion, le ministère de la Santé réaffirme sa ‘'ferme détermination à toujours veiller, sans complaisance, au strict respect des textes régissant le secteur de la santé qui visent en dernier ressort à garantir aux populations un accès équitable à des services de santé sécurisés et de qualité''.


ALK/cat/APA

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