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La médiation au point mort au Burkina Faso
Publié le mercredi 12 mars 2014   |  Dw-World


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© Autre presse par DR
La médiation au point mort au Burkina Faso


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L'ancien président Burkinabé, Jean Baptiste Ouédraogo, le médiateur en chef, a lui-même, annoncé la fin du dialogue. Les deux parties prenantes, pouvoir et opposition, se rejettent la responsabilité.
Le collège des médiateurs dont faisaient partie les sages et les autorités religieuses a finalement décidé de suspendre les discusssions en raison d'un blocage entre les deux camps. Le médiateur de la crise politique, l'ancien président Jean-Baptiste Ouédraogo, a annoncé ce lundi, 10 mars, que les pourparlers avaient échoué en raison «des positions intransigeantes et inconciliables» des parties prenantes aux négociations.

L'opposition burkinabé reste donc campée sur sa position

Les principaux opposants au régime de Ouagadougou exigent que la majorité présidentielle lui présente un mandat irrévocable de la part du président Blaise Compaoré. Selon l'opposition, ce mandat est indispensable pour autoriser les négociateurs du parti présidentiel à parler au nom du Président du Faso. En tout cas c'est ce que reclame Sankara Bénéwendé, le président de l'Union pour la renaissance et ses collègues de l'opposition.

Le parti au pouvoir accuse l'opposition de mauvaise foi
Selon Assimi Koanda, secrétaire exécutif national du CDP (le parti au pouvoir), ce qu'exige l'opposition burkinabé est juridiquement injustifiée. Mais selon plusieurs observateurs de la vie politique burkinabé, les partis de l'opposition veulent surtout pofiter rapidement d'un départ massif de plusieurs figures du parti de Blaise Compaoré pour déstabiliser le CDP. On citera entre autres la démission de l'ancien président de l'Assemblée nationale Roch Marc Christian Kaboré. Ce dernier a quitté le parti au pouvoir avec fracas en janvier dernier pour créer le Mouvement des peuples pour le progrès (MPP). Le MPP est d'ailleurs en campagne dans tout le pays pour s'opposer à la modification de l'article 37 de la constitution, synonyme d'un éventuel 4ème mandat du président Blaise Compaoré.

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