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L`Observateur Paalga N° 8577 du 12/3/2014

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Sécurité alimentaire et nutritionnelle : la Nouvelle alliance bêchée au profit des acteurs
Publié le mercredi 12 mars 2014   |  L`Observateur Paalga


Sécurité
© Autre presse par DR
Sécurité alimentaire et nutritionnelle : la Nouvelle alliance bêchée au profit des acteurs


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OXFAM Burkina Faso a commandité une étude dénommée Suivi de la Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle» et dont la restitution a eu lieu le mardi 11 mars 2014 à Ouagadougou. Un travail de terrain qui permet d’analyser les engagements des parties prenantes et son processus de mise en œuvre.

Lancée en mai 2012 lors du sommet du G8 à Camp David, la Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition (NASAN) vise à «augmenter les investissements privés dans l’agriculture africaine, tant domestiques qu’externes, promouvoir les innovations qui peuvent améliorer la productivité agricole durable et réduire les risques supportés par les communautés vulnérables». Il s’agit pour cette Alliance de réduire la pauvreté et d’éliminer la faim en sortant d’ici une décennie 1,6 million de personnes de ces fléaux, à travers une croissance agricole durable basée sur les facilités d’accès à la terre.
Les membres de la campagne CULTIVONS dans notre pays ont estimé qu’il y a un besoin d’informations nécessaires à une appropriation adéquate de la NASAN. C’est pourquoi Oxfam Burkina, de l’avis de son directeur-pays, Omer Kaboré, a commandité cette étude. A en croire le consultant qui l’a réalisé, Bala Wenceslas Sanou, l’objectif de ce travail de terrain était «d’examiner la qualité des engagements et le processus de mise en œuvre de la nouvelle alliance et ses impacts sur les petits producteurs, en particulier les femmes et l’environnement». Dans la pratique, il s’est agi d’analyser les engagements pris par les membres de l’Alliance, que sont les pays membres du G8 et certaines entreprises, leurs capacités à les respecter ; d’évaluer le niveau d’engagement des acteurs locaux et leur vision sur les engagements des parties prenantes à la NASAN ; d’identifier les recommandations et amendements qu’Oxfam et ses partenaires devraient proposer pour que la Nouvelle alliance bénéficie aux petits producteurs et à l’environnement. Et M. Sanou d’ajouter qu’il a axé son travail sur les risques potentiels auxquels pourraient faire face les différentes parties prenantes de l’Alliance.
Pour Omer Kaboré, «cette rencontre se veut également une tribune d’échanges d’informations, étant donné, du reste, que les participants ont des profils diversifiés». Selon Clara Jamart, responsable de la campagne CULTIVONS en Afrique de l’Ouest, «à l’issue de cet atelier, le rapport de l’étude devrait être adopté et Oxfam en tirera des conclusions politiques avec des recommandations pour les différents acteurs».
Quant à Bassiaka Dao, président du conseil d’administration de la Confédération paysanne du Faso, il s’agit pour eux acteurs «de connaître les forces et faiblesses de la NASAN». «Etant des agriculteurs, quand on parle de Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition, il est important que nos préoccupations soient prises en compte», a-t-il ajouté. Les participants au cours de cette journée de travail ont eu droit à une présentation de la NASAN et le travail qu’Oxfam a fait sur cette alliance ; un exposé sur le rapport de l’étude et une réflexion sur la suite à donner à ce document.

M. Arnaud Ouédraogo

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