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Sidwaya N° 7621 du 12/3/2014

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Passation des marches publics: Quel dispositif pour stimuler l’économie locale ?
Publié le mercredi 12 mars 2014   |  Sidwaya




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Sur initiative de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF), des maires se sont réunis, hier 11 mars 2014 à Ouagadougou, pour mener un plaidoyer visant à assouplir les procédures de passations des marchés publics et de création d’entreprises locales.

En février dernier, l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) et des représentants de l’Etat central se sont rencontrés en vue de relire les textes législatifs et réglementaires relatifs aux procédures de passation de marchés publics. Le mardi 11 mars 2014, les deux parties se sont à nouveau retrouvées en vue d’analyser les réponses données par l’Etat aux préoccupations soulevées par l’AMBF. « L’objectif général du dialogue entre l’Etat central et l’AMBF est d’aboutir à la relecture et à l’amendement des textes dans le but de créer un environnement favorable au développement économique local durable et équitable ainsi que de renforcer le processus de décentralisation », a confié le secrétaire général de l’AMBF, Thomas Baguemzanré. En effet, le présentateur du plaidoyer, Yérépobé Adama Victorien Bonou a rappelé que lors de la première rencontre, les municipalités avaient relevé, entre autres, les difficultés liées à la longueur et la complexité des procédures, la lenteur administrative, les dispositions relatives au gré à gré qui manque de flexibilité mais aussi de la faiblesse du seuil de cotisation qui est à 4 999 999 FCFA. A celles-ci, s’ajoutent les incompréhensions entre les communes et les services du contrôle financier ainsi que l’absence d’avance ou de décompte pour les marchés inférieurs à 20 millions de FCFA. Pour ce qui est la création d’entreprises locales, les difficultés concernent essentiellement le manque d’infrastructures structurantes comme l’électricité et les voies d’accès, l’absence de main-d’œuvre qualifiée, la faible capacité financière des acteurs et de la couverture territoriale du dispositif institutionnel de traitement des dossiers. En réponse, l’Etat central a fait un certain nombre de propositions de relecture des textes. Il s’agit, selon Yérépobé Adama Victorien Bonou, de la révision des seuils de marchés, de telle sorte que le secteur informel des communes rurales puisse participer à la commande publique, la relecture des attributions des personnes responsables au niveau des communes, de sorte à les rendre autonomes vis-à-vis des comptables, la liberté pour les mairies de choisir un consultant en lieu et place des avis de manifestation d’intérêt pour les montants de moins de cinq millions mais aussi à la prévision de formules plus souples pour permettre aux autorités locales de réagir plus promptement aux sollicitations dues aux cas d’urgence et de catastrophes naturelles. A entendre M. Bonou, en dehors des propositions, l’Etat a fait des recommandations et mesures d’accompagnement dont la mise en œuvre va contribuer à renforcer le dispositif institutionnel et juridique dans la promotion d’un véritable développement économique local. Ce sont entre autres, le renforcement des capacités des communes en ressources humaines, la mise en place d’une stratégie de communication de l’ensemble des acteurs de la chaîne de passation de marché et l’implication de l’AMBF à l’élaboration et à l’adoption des textes relatifs à la création d’entreprise.

Joseph HARO

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