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Le Quotidien N° 1009 du 11/3/2014

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Mise au point du ministère de la santé par rapport au debat sur l’hȏpital clitoraid: «Aucune demande d’autorisation de création du centre médical Kamkaso n’était parvenue»
Publié le mercredi 12 mars 2014   |  Le Quotidien


Mortalité
© Présidence par DR
Mortalité maternelle et néonatale: Session ordinaire de l’année du comité national de suivi de la mise en œuvre des programmes et stratégies de réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile
28 février 2014 à Ouagadougou. C’est tenu, la Session ordinaire de l’année du comité national de suivi de la mise en œuvre des programmes et stratégies de réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile, sous la présidence de l’épouse du chef de l’Etat, Chantal Compaoré, en présence du ministre de la Santé, Léné Sebgo,


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Ceci est un communiqué de la direction de la communication et de la presse ministérielle du ministère de la Santé apportant des éléments d’ informations sur le débat relatif à l’ouverture du centre médical de santé Kamkaso. Pour le service de communication du ministère, « à la date du 28 février 2014, aucune demande d’autorisation de création du centre médical Kamkaso n’était parvenue au ministre de la Santé ».

Depuis un certain temps, de nombreux écrits parlent du refus opposé par le ministère de la Santé à l’ouverture d’un centre médical Kamkaso à Bobo-Dioulasso et justifient cela par plusieurs raisons qui sont totalement étrangères au ministère de la Santé. Le ministère de la Santé veut donc à travers cette mise au point, apporter les éléments d’informations ci-après :

-Rappel de la règlementation en vigueur : l’exercice privé des professions de santé au Burkina est régi par le décret n°2005-398/PRES/PM/MS du 19 juillet 2005. Conformément à l’arrêté n°2010-357/MS/CAB du 27 octobre 2010, le promoteur d’un centre de santé, qu’il soit personne physique ou moral, doit disposer dans un premier temps d’une autorisation de création de son centre de santé délivrée par le ministre de la Santé avant la réalisation ou l’aménagement de l’infrastructure. Dans un deuxième temps et ce conformément à l’arrêté n°2010-358/MS/CAB du 27 octobre 2010, il devra disposer d’une autorisation d’exploitation de sa structure, délivrée elle aussi par le ministre de la Santé après que l’Inspection générale des services de santé se soit assurée que le promoteur a respecté les normes en infrastructures, en équipements et en ressources humaines.

-Restitution des faits : Par lettre non référencée en date du 25 février 2014, la présidente de l’association Voie féminine de l’épanouissement invitait le ministre de la Santé à l’inauguration le vendredi 07 mars 2014, d’un centre médical dénommé Kamkaso. Par lettre n°2014-068/MS/SG du 28 février 2014, le ministre de la Santé a invité la présidente de ladite association à différer la date de l’inauguration, le temps pour l’association de se mettre en règle vis-à-vis des textes règlementaires en matière d’ouverture et d’exploitation de structure privée de soins. En effet à la date du 28 février 2014, aucune demande d’autorisation de création du centre médical Kamkaso n’était parvenue au ministre de la Santé. Cette mise au point est l’occasion pour le ministère de la Santé, d’insister sur le fait qu’il n’y pas de collusion entre sa réponse purement administrative et l’Eglise catholique comme voudraient le laisser penser certains écrits. Il tient également à rappeler que l’acte médical qui consiste à réparer les séquelles des mutilations génitales féminines est un acte régulier déjà pratiqué au Burkina Faso par certains professionnels de santé qui, du reste, n’ont pas été consultés sur le cas. Seuls ont prévalu l’intérêt général et l’équité dans le respect de la réglementation en vigueur par tout promoteur de structure de soins de santé.

Le ministère de la Santé espère que cette mise au point aura éclairé l’opinion nationale et internationale sur le débat autour de la situation du centre médical Kamkaso. Il réaffirme sa ferme détermination à toujours veiller, sans complaisance, au strict respect des textes régissant le secteur de la santé qui visent en dernier ressort à garantir aux populations un accès équitable à des services de santé sécurisés et de qualité .

Le Directeur de la Communication et de la Presse Ministérielle
René SEBGO
Chevalier de l’Ordre de Mérite

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