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Police de proximité: Les fondamentaux expliqués à Dori
Publié le mardi 11 mars 2014   |  AIB




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Dori - Le ministère de l’Administration territoriales et de la Sécurité a organisé une série de séminaires d’information et de sensibilisation sur la police de proximité au profit des jeunes, femmes, restaurateurs, hôteliers et gérants de parking de Dori. C’était les 4, 5 et 6 mars 2014 dans la capitale du Liptako.

Selon le directeur de la police de proximité, le commissaire Aboubakar Compaoré, c’est un concept qui consiste à intégrer au mandat opérationnel des forces de sécurité la participation des communautés dans la gestion de la sécurité par des méthodes préventives. Après les résultats satisfaisants du premier plan quinquennal de la police de proximité, a confié le commissaire Compaoré, le deuxième a été mis en place. Pour lui, plusieurs actions ont été menées sur le terrain notamment l’installation et la formation des comités locaux ainsi que des personnels de sécurité. Par ailleurs, les populations adhèrent au concept de la police de proximité par un changement de comportement et par une promptitude à appeler les numéros verts en cas de problèmes.

C’est dans l’optique d’expliquer aux différents participants, les fondamentaux et les principes de la police de proximité que la série de 3 séminaires a été initié à Dori. C’est pourquoi, la coordonnatrice communale des organisations féminines de Dori, Sabine Ouédraogo, a laissé entendre que la police de proximité est très importante pour les femmes parce qu’elles sont les plus vulnérables. « Nous sommes le plus souvent à la portée de ceux qui ne veulent rien faire. Ils veulent uniquement profiter des biens des autres. Pouvoir les dénoncer, n’est facile car il y a la peur. Cependant, s’il existe une politique de protection, c’est-à-dire que nous soyons à l’abri de toutes représailles après une dénonciation, nous pourrons jouer notre rôle en faveur de la police de proximité », a affirmé Sabine Ouédraogo.
« Une rencontre sur la sécurité est toujours un cadre de réflexion et surtout de propositions visant à préserver nos vies, nos personnes et nos biens. La police de proximité nous offre cette opportunité pour nous remettre en cause et envisager des initiatives pratiques pour venir à bout de la délinquance, des attaques sur nos routes, dans nos domiciles et de l’incivisme qui prend de l’ampleur », a précisé le secrétaire général de la région du Sahel, Ambroise Somé. Et d’ajouter que sans sécurité, aucun progrès n’est envisageable. En effet, l’insécurité affecte l’emploi, dissuade les investisseurs, expose à différentes privations et peut même affecter la paix sociale, a soutenu M. Somé. « Nous sommes convaincus pour notre part que si des engagements sont pris et mis en œuvre par ces groupes cibles, à l’issue de ces séances, Dori et partant toute la région va enregistrer des succès importants en matière de sécurité et de civisme pour le mieux-être individuel et collectif », a conclu le secrétaire général de la région du Sahel.


Souaibou NOMBRE
snombre29@yahoo.fr

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