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Sidwaya N° 7620 du 11/3/2014

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8-Mars 2014: Les femmes syndicalistes prônent le changement
Publié le mardi 11 mars 2014   |  Sidwaya


Journée
© Présidence par DR
Journée internationale de la femme : Mme Chantal Compaoré a célébré avec les femmes du Burkina Faso
Samedi 8 mars 2014 Banfora. L’épouse du Chef de l’Etat burkinabè, Chantal Compaoré, a célébré avec les femmes du Burkina Faso, la journée internationale de la femme.


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L’inter-comité des femmes des centrales syndicales a organisé, le samedi 8 mars 2014, une conférence publique à Ouagadougou autour du thème : « Femmes et actions citoyennes pour un changement sociopolitique et économique au Burkina Faso ».

« Une fille éduquée est une nation consciente », « Non à l’utilisation des femmes comme bétail électoral », « Mobilisons-nous pour un changement radieux et véritable ». Ce sont entre autres les slogans lancés à la bourse du travail ce samedi 8 mars, pour la célébration de la Journée internationale de la femme. En fait, l’inter-comité des femmes syndicats a animé une conférence publique le 8 mars 2014 sur le thème : « Femmes et actions citoyennes pour un changement sociopolitique et économique au Burkina Faso ».
Les femmes syndicalistes ont revendiqué un changement et une amélioration des conditions de vie au Burkina Faso, en particulier des femmes. Elles se sont interrogées sur le type de changement dont a besoin le Burkina Faso, surtout les femmes. A ce sujet, elles ont souhaité se nourrir, se soigner, éduquer leurs enfants pour en faire de bons citoyens capables de construire le pays et non voués au chômage et à l’émigration. « Constituant environ 52% de la population au Burkina, la situation des femmes n’est pas reluisante. Au plan éducatif, 21,3% contre 28,7% pour les hommes, selon la note de cadrage du PRONAA ; au plan sanitaire, 300 décès sur 100 000 naissances, selon les statistiques de l’UNICEF », a déclaré la conférencière, consultante en éducation et formation, Clémence Sanou. « A côté de cela, elles subissent toutes sortes de préjudices rétrogrades, d’exactions et sont exclues de nombreuses sphères de décision », a-t-elle insisté. Les femmes ont également abordé les questions politiques qui sont d’actualité. Elles ont, à cet effet, à travers un sketch, traduit leur refus d’être un "bétail électoral". Selon la présidente de la centrale syndicale « Division femmes/enfants » du MBDHP, Angèle Lucie Soubeiga/Nikiéma, les atteintes aux libertés individuelles et collectives, la vie chère, le chômage des jeunes et des femmes, le tripatouillage de la Constitution, etc., constituent la crise multidimensionnelle qui mine l’épanouissement des populations. Et pour cela, se posent avec insistance au Burkina, la nécessité et l’impératif d’un changement, pas simplement des animateurs du système en place mais du système lui-même. En outre, pour Mme Sanou, les femmes ont marqué leur participation à lutter pour le changement à travers la coalition contre la vie chère qui est un vaste mouvement citoyen dont l’objectif est d’améliorer les conditions de vie, notamment de santé, d’études, de travail, etc. « En tant que composante majeure de la société civile burkinabè et également intéressée par la question du changement (…), bien de défis nous attendent que nous devrions nous donner les moyens de les relever », a laissé entendre le président du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP), Chrysogone Zougmoré venu pour l’occasion soutenir les femmes. Par conséquent, il les a exhortées à maintenir le cap de la mobilisation, de l’engagement et de la détermination dans les actions et enfin, à consolider l’esprit de solidarité et de sacrifice.

Lawakila Rodrigue KABARI
Ida Alida NANA
(Stagiaires)

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