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Sidwaya N° 7620 du 11/3/2014

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Reprise de la médiation interne : majorité et opposition se quittent dos à dos
Publié le mardi 11 mars 2014   |  Sidwaya


Situation
© aOuaga.com par Séni Dabo
Situation nationale : le Premier ministre chez les médiateurs autosaisis
Lundi 17 février 2014. Ouagadougou. Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a rendu visite aux médiateurs qui se sont autosaisis de la situation nationale


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Les médiateurs autosaisis ont réuni le 10 mars 2014 à Ouagadougou l’opposition et la majorité pour une reprise des négociations, interrompues depuis le 10 février 2014. Quelques minutes après le début du dialogue, les deux parties ont mis fin aux pourparlers.

La majorité et l’opposition, engagées dans les négociations pour une sortie de crise politique au Burkina Faso, se sont quitté dos à dos. Encore une fois, les débats se sont achoppés sur la question du mandat du président du Faso que l’opposition politique exige à la majorité. En l’absence de ce préalable ce 10 mars 2014, l’Opposition n’a pas jugé nécessaire de poursuivre les discussions. Selon Zéphirin Diabré, Chef de file de l’opposition politique du Burkina, c’est par respect de la délégation de la médiation et dans l’esprit de considération que l’opposition a répondu à l’invitation. « Nous avons réitéré notre exigence de la part du président du Faso. Malheureusement, la majorité n’a pas été à même de fournir ce mandat. De ce fait, la médiation a dû faire le constat d’un désaccord et a décidé de mettre fin aux travaux », a-t-il indiqué.
Pour la majorité, l’attitude de l’opposition est une « volonté de bloquer le dialogue ». Selon Assimi kouanda, la posture de leur vis-à-vis est une manière de manquer de considération et de respect aux « hautes personnalités qui ont géré notre pays…, à des hommes de conviction, de foi religieuse qui ont estimé qu’elles pouvaient apporter leur contribution à faire en sorte que les Burkinabè puissent se parler, s’asseoir à la même table, discuter, échanger sur les problèmes essentiels qui concernent la vie de notre pays ». Et de poursuivre : « en tant que majorité reconnue par l’ensemble des textes qui organise la vie politique au Burkina Faso, nous n’avons pas à donner un mandat, encore moins à l’opposition pour continuer les discussions puisque son exigence ne se fonde sur rien ». Pour lui, le président du Faso, selon la constitution, est au dessus des partis politiques. Assimi Kouanda a estimé que c’est la majorité qui devrait, au contraire, demander de l’opposition un mandat « pour être sûre de ce qu’elle représente réellement ». Aussi, a-t-il justifié : « la majorité a plus de 90 députés à l’Assemblée nationale. Elle a reçu la confiance du peuple burkinabè. Elle a plus de 15 mille conseillers municipaux. En tant que parti politique, nous ne voyons pas pourquoi un parti politique va nous demander un mandat du président du Faso ». Nonobstant les divergences de vue, l’opposition selon Zéphirin Diabré s’est dite disponible à d’autres discussions. Mais elle le fera, à entendre le président Diabré, selon les principes qui gouvernent son action, en ayant à l’esprit le sens de l’intérêt supérieur des Burkinabè. Quant à la majorité, elle a soutenu que la responsabilité de l’échec du dialogue incombe à l’opposition.


Kossaomanè Anselme KAMBIRE

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