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Burkina : reprise du dialogue politique
Publié le lundi 10 mars 2014   |  BBC Afrique


Présidence
© Autre presse par Ivan Sama
Présidence du Faso : le chef de file de l`opposition reçu en audience
Jeudi 14 novembre 2013. Ouagadougou. Le président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu en audience une délégation de l`opposition conduite par son chef de file, Zéphirin Diabré


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Après un mois d’interruption, le dialogue politique sur la mise en place du sénat et la non-limitation du mandat présidentiel reprend ce lundi à Ouagadougou.

L'opposition et la majorité présidentielle sont appelées à trouver un accord sur le projet de mise en place d'un sénat et celui de la révision de la constitution en vue de sauter le verrou de la limitation du nombre de mandats du chef de l'Etat.
Deux projets qui ont été initiés par les partisans du président Blaise Compaoré, mais qui sont rejetés par l'opposition.
Les pourparlers entre les parties avaient buté le 10 Février dernier sur un préalable de l’opposition.
La délégation conduite par Zephirin Diabré avait exigé aux représentants de la majorité qu’ils produisent un mandat du président Compaoré les investissant à négocier en son nom.
La demande avait été rejetée par les émissaires de la majorité et il s’en était suivie deux heures de tractations sous la houlette de l’ancien président Jean Baptiste Ouedraogo qui avait tenté en vain de rapprocher les positions des protagonistes.
Ce lundi matin, à en juger par leurs déclarations, opposants et représentants de la majorité iront à la table des négociations sans la moindre intention de faire des concessions.
"L’opposition politique burkinabé reste ouverte au dialogue et à la concertation, elle respecte les éminentes personnalités de la médiation et les encourage dans leurs efforts pour trouver une issue pacifique à la crise" a déclaré le chef de file de l’opposition Zephirin Diabré qui a précision qu' "Il est clair cependant que l’opposition reste et restera ferme sur son exigence de mandat avant toute discussion."
Il a également expliqué que pour l’opposition politique burkinabé, "une discussion sur la révision de l’article 37 ou le sénat ne peut se faire qu’avec le président du Faso lui-même ou à défaut avec des représentants dûment et expressément mandatés."
Alain Yoda, le représentant de la mouvance présidentielle a opposé une fin de non-recevoir aux exigences de l’opposition.
"Nous n’avons pas à répondre à des préalables des gens qui n’ont pas autant de légitimité que nous", a-t-il déclaré au correspondant de la BBC.
"Vous reconnaissez que c’est nous qui avons la légitimité populaire, nous avons 70 députés, nous avons plus de 12 000 conseillers municipaux, nous avons plus de 12 présidents de conseillers régionaux, c’est 13, je ne sais pas ce que vous voulez maintenant comme légitimité" a-t-il soutenu.
Ces différentes positions laissent entrevoir un nouvel échec des discussions mais les délégations du pouvoir et de l’opposition ont ensemble demandé au groupe de médiateurs d’essayer de trouver une solution pour qu’on puisse reprendre la discussion.

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