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Sidwaya N° 7619 du 10/3/2014

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Audience à la Présidence du Faso : une mission parlementaire française reçue à Kosyam
Publié le lundi 10 mars 2014   |  Sidwaya


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© Présidence par DR
Le président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu en audience, le 8 mars 2014 à Ouagadougou, une mission parlementaire française conduite par Patricia Adam


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Le président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu en audience, des députés français en mission d’information sur la sécurité sous-régionale, le samedi 8 mars 2014 au palais de Kosyam.

Conduite par la députée du Finistère, Patricia Adam, présidente de la Commission de la défense nationale et des armées à l’Assemblée nationale française, la mission composée de trois élus dit être venue s’entretenir avec le président du Faso sur les questions concernant des investissements français en Afrique. « Nous avons des accords, soit de défense, soit de partenariat avec un certain nombre de pays africains, des engagements pris en toute légalité », a déclaré la députée et que, selon elle, la commission de la défense ou celle des affaires étrangères de l’Assemblée nationale vérifie régulièrement. « Nous assurons ce contrôle démocratique de notre Assemblée vis-à-vis de ces accords de défense et du respect de la légalité de ces accords », a-t-elle poursuivi.
C’est une mission d’information qui a pour but à la fois d’aller à la rencontre des forces françaises engagées sur des théâtres d’opérations comme c’est le cas au Mali et de vérifier la pertinence des investissements que la France réalise en matière de défense et de budget alloué à ces forces. « Les Français sont très interrogatifs par rapport à la sécurité de l’ensemble de la zone », a assuré Patricia Adam. Elle a expliqué que son pays a dû intervenir très rapidement au Mali et en Centrafrique et que la France est très attentive à la sécurité de l’ensemble de la zone. C’est pourquoi, elle a estimé qu’il était très important de rencontrer les autorités de chacun des pays pour échanger sur la question de la sécurité de l’ensemble de la zone et surtout, voir comment l’Afrique et les Africains prennent la dimension de ces questions de sécurité et mettent en place les moyens qui devraient permettre d’y arriver. La chef de mission estime par ailleurs que c’est seulement aux Africains de le faire.
Le rapport que produira la mission sera rendu public et mis à la disposition des Assemblées nationales des pays visités par les parlementaires français à savoir, le Niger, la Côte d’Ivoire et le Mali. Le Nord-Mali, a-t-elle rappelé, « n’est pas encore complètement stabilisé, le Niger est vigilant et même inquiet par rapport à la sécurité à ses frontières avec le Mali, la Libye, mais aussi avec son voisin du Nigeria où sévit Boko Haram ». Les forces françaises sont également en intervention en Centrafrique actuellement, « un pays si loin et si proche » du Burkina. Ce qui inquiète la France, a conclu la chef de délégation, c’est qu’en l’absence d’Etat, il n’ya plus de sécurité dans ces pays en conflit : « c’est la porte ouverte à toutes formes de violences, l’implantation de djihadistes, par exemple aujourd’hui dans le Nord-Mali. La sécurité de cette zone, c’est aussi notre sécurité à nous Européens car on voit bien les débordements possibles qui peuvent remonter également chez nous ».

Thomas Dakin POUYA

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