Le Président du Faso s’engage à mettre des fonds à la disposition des femmes du Burkina #aOuaga

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Le Président du Faso s’engage à mettre des fonds à la disposition des femmes du Burkina

Publié le samedi 8 mars 2014 | Présidence

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Le président du Faso, Blaise Compaoré, a échangé avec des délégués des femmes du Burkina le 6 mars 2014 à Banfora dans le cadre du 4e Forum national des femmes du Burkina

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Activités du Président de la République

Le 4e forum national des femmes du Burkina Faso a pris fin, le 6 mars 2014 à Banfora par un diner offert par le président du Faso, Blaise Compaoré, aux femmes venues des quatre points du pays et de la diaspora.

A l’occasion, le président du Faso, Blaise Compaoré, a exprimé ses attentes au gouvernement, en s’adressant au Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, en ces termes : « dans les réunions du genre, nous ne pouvons pas appréhender toutes les réponses à la question du financement de l’entreprenariat féminin au Burkina Faso. C’est pour cela que je demande au gouvernement d’organiser une rencontre avec des délégations des femmes, sous la conduite du ministère de la Promotion de la Femme et du Genre, pour évaluer le sujet ».

Car, pour le chef de l’Etat, les contraintes à l’épanouissement des activités des femmes sont nombreuses, à l’image des taux d’intérêt élevés des prêts, des garanties exigées, etc.

Et Blaise Compaoré de préciser : « tout cela parait des problèmes si complexes que nous ne pouvons pas, ce soir, (6 mars 2014) décider d’une orientation. Il faut approfondir les discussions en y associant les femmes, meilleures avocates de la question. Cela nous éclairera beaucoup plus largement et nous permettra de lever les contraintes, très rapidement. Il faut aller très vite pour que dans le trimestre prochain, nous puissions obtenir des résultats ».

Le président du Faso a rassuré les femmes de son engagement à trouver des solutions utiles et durables pour financer leurs activités afin de leur permettre d’émerger dans l’entreprenariat.

Toutefois, le président Compaoré a indiqué que tout en parlant du financement de l’entreprise pour les femmes au Burkina Faso, il faut avoir à l’esprit qu’il reste encore beaucoup à faire. Ce, dans le domaine de la santé, de l’éducation pour amener les femmes à demeurer en bonne santé et à acquérir des connaissances essentielles à leur plein épanouissement.

Par ailleurs, Blaise Compaoré estime qu’au-delà des groupes socio-professionnels présents au Forum, il serait intéressant qu’on analyse les préoccupations des femmes par région et même sur le plan provincial. « Je suis sûr qu’il y a bien de femmes qui voulaient parler de leur région ou province à cette rencontre. Je pense que le ministère de la Promotion de la Femme et du Genre peut voir comment réunir des représentantes des femmes, des régions, voire des provinces, pour poser leurs préoccupations. Celles-ci sont certes locales ou régionales, mais elles méritent d’être prises en compte», a-t-il noté.

Enfin, le chef de l’Etat a invité les femmes du Burkina Faso à s’organiser par métier ou catégorie professionnelles pour mieux se faire entendre. « Au lieu d’une coordination nationale des femmes, commencer à vous organiser par métier. Cela sera plus efficace », a-t-il conseillé.

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