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Exhumation du corps de Thomas Sankara: le dossier à nouveau renvoyé
Publié le jeudi 6 mars 2014   |  FasoZine


La
© Autre presse par DR
La tombe du Président Thomas Sankara profanée


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Le Tribunal de grande instance de Ouagadougou a indiqué ce mercredi 5 mars 2014 qu’il souhaite des pièces complémentaires au dossier que la famille du défunt président Thomas Sankara a déposé sur leur bureau en vue d’avoir l’autorisation d’exhumer d’expertiser la tombe où ce dernier est censé être enterré.

Est-ce bien le corps de Thomas Sankara, le président du Burkina Faso de 1983 à 1987, qui se trouve au cimetière de Dagnoën, un quartier populaire de Ouagadougou? La famille de chef de la révolution burkinabè veut vérifier. Et à en croire l’un des avocats de la famille, les deux enfants du président, Philippe et Auguste, ont déjà fait leur test ADN. Il reste donc qu’aux juges du tribunal de grande instance de Ouagadougou de donner l’autorisation d’ouvrir la tombe pour identifier le corps qui s’y trouve, en vue de procéder à la comparaison des ADN. Le 22 janvier dernier, les avocats de la famille s’étaient entendus dire par la juge de revenir ce mercredi 5 mars 2014.

Ce matin encore, le dossier a été renvoyé au 2 avril. «Le tribunal nous demande de nouvelles pièces pour pouvoir rendre sa décision», a expliqué Me Ambroise Farama, à sa sortie d’audience. L’avocat a également assuré que ce sont des pièces qui sont disponibles et qui seront transmises au tribunal dans les meilleurs délais. Il s’agit, à en croire Me Farama, d’une ordonnance qui a été rendue par le juge en 1998, d’un arrêt de la cour d’appel rendu le 26 janvier 2000, du recourt de l’Etat burkinabè en date du 30 juin 2006, de la décision du comité interne et enfin de la recommandation et du rapport intégral du rapporteur qui a été soumis à la 92ème session des Nations-unies. L’avocat a expliqué qu’il ne savait pas que, pour donner l’autorisation d’expertiser une tombe, on avait besoin de toutes ces pièces, mais qu’étant donné que le tribunal les réclame, il le lui donnera.

En tous les cas, Me Farama a signifié que le dossier avance lentement et difficilement et que cela les préoccupent énormément. Mais que fera la famille si après l’expertise, on se rend compte que c’est bien Thomas Sankara qui est dans la tombe? Y’aura-t-il une suite? «Bien sûr qu’il y aura une suite», a répondu l’avocat. Laquelle ? «Ça je ne vous le dirait pas», a-t-il laissé entendre. En attendant, rendez-vous est pris au 2 avril pour savoir si oui où non, la tombe sera expertisée.

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