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Burkina: la décision sur l’exhumation de l’ex-président Sankara renvoyée au 2 avril
Publié le mercredi 5 mars 2014   |  AFP


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Deux des avocats constitués dans l`affaire Thomas Sankara répondant aux questions de la presse après l`audience du 5 mars 2014 à Ouagadougou


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OUAGADOUGOU, La justice burkinabè a reporté au 2 avril sa décision sur la demande d’exhumation du corps de Thomas Sankara, dirigeant du Burkina Faso assassiné en 1987 lors d’un coup d’Etat qui porta au pouvoir l’actuel président Blaise Compaoré, a indiqué mercredi une source judiciaire.

Une décision judiciaire concernant cette affaire était initialement attendue pour le 5 mars.

"Prévu ce mercredi, le verdict sur la reconnaissance officielle de la sépulture du président Thomas Sankara, par la Chambre civile du tribunal de grande instance de Ouagadougou, a été renvoyé au 2 avril 2014", a souligné cette source à l’AFP.

Le tribunal a demandé l’ajout de cinq nouvelles pièces au dossier afin de pouvoir rendre sa décision.

"Nous prenons acte de la demande du tribunal (...) Nous allons fournir ces pièces même si nous ne sommes pas sûrs que le tribunal donne son délibéré le 2 avril prochain", a regretté l’avocat de la famille, Me Bénéwendé Sankara, qui n’a aucun lien de parenté avec l’ex-chef d’Etat.

"Cela fait quatre années que le dossier est en suspens", a déploré Me Sankara.

En octobre 2010, les ayants droit de l’ex-président avaient assigné l’Etat par voie judiciaire pour ouvrir la tombe présumée et expertiser sa dépouille.

Thomas Sankara et quatorze de ses camarades, tués lors d’un coup d’État le 15 octobre 1987, ont été enterrés au cimetière de Dagnoën à Ouagadougou, sans que leurs familles puissent les identifier.

En avril 2006, le Comité des droits de l’homme de l’ONU, avait demandé à l’Etat burkinabé d’élucider l’assassinat de Thomas Sankara, de fournir à la famille les moyens d’une justice impartiale, de prouver le lieu de son enterrement et de dédommager la famille pour le traumatisme subi.

Thomas Sankara a pris les rênes de la Haute-Volta par un putsch, le 4 août 1983. Le capitaine, âgé de 33 ans, proclame une "révolution démocratique et populaire" et rebaptise l’ex-colonie française en Burkina Faso ("patrie des hommes intègres").

Tribun charismatique, il met l’accent sur l’éducation et la santé. Pour combattre les détournements, il instaure des "tribunaux populaires" et donne l’exemple en vivant chichement dans un palais délabré.

Sa figure continue d’inspirer écrivains et musiciens au Burkina et ailleurs en Afrique, malgré certaines dérives des Comités de défense de la révolution (CDR), qu’il avait instaurés.

str/ck/sd



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