Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Quotidien N° 1004 du 4/3/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Election présidentielle de 2015 : des OSC en ordre de bataille pour jouer leur partition
Publié le mercredi 5 mars 2014   |  Le Quotidien




 Vos outils




En vue de mieux jouer leur partition dans l’élection présidentielle de novembre 2015, des Organisations de la société civile (OSC), sous le magistère du Mécanisme d’alerte proactif de suivi citoyen et de contrôle des politiques publiques, avec l’appui technique et financier de l’ONG Diakonia, ont organisé un forum le 3 mars 2014, à Ouagadougou. A la fin de leurs travaux, les participants ont élaboré une feuille de route et fait des recommandations pour une élection présidentielle apaisée en 2015. Pour ces OSC, il ne fait aucun doute que l’élection présidentielle se tiendra en novembre 2015.
« Organisée et structurée, la société civile devrait pleinement jouer son rôle dans une société démocratique ». C’est l’enjeu du présent forum des Organisations de la société civile (OSC) réunies sous la bannière du Mécanisme d’alerte proactif de suivi citoyen et de contrôle des politiques publiques tenu le 3 mars 2014 à Ouagadougou. A travers ce forum qui a réuni environ une dizaine d’associations officiant dans le domaine de la démocratie, des droits humains et du genre, l’objectif est de saisir pro-activement l’opportunité pour donner aux populations les moyens de vivre un avenir véritablement meilleur et leur garantir un Etat de droit démocratique. Pour les OSC, l’élection présidentielle se tiendra en 2015, c’est-à-dire dans 21 mois. Et en tant qu’acteurs de la gouvernance, les OSC n’entendent pas rester en marge du processus démocratique, foi de Mariam Liehoun, coordonnatrice Mécanisme d’alerte proactif de suivi citoyen et de contrôle des politiques publiques. C’est pourquoi elles ont décidé de peaufiner leurs stratégies en vue d’une participation responsable et accrue des populations à la vie politique lors de l’élection présidentielle de 2015. Cette participation, de l’avis des organisateurs du forum, doit se faire sur la base du programme politique que les différents protagonistes viendraient à présenter. Il appartiendra donc aux OSC d’aviser les populations dans leur choix de programme de société. D’où l’intérêt du thème « la société civile, force de propositions dans le dialogue social pour les élections apaisées en novembre 2015 : veille démocratique et mise sur agenda des véritables préoccupations citoyennes ». Trois communications ont ponctué les travaux du présent forum. La première, animée par le Pr Augustin Loada, directeur exécutif du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), a porté sur ‘’l’alternance démocratique ou transition politique : enjeux manifestes et latents’’ et la seconde dont l’animateur principal a été Chrisogone Zougmoré, président du MBDHP, avait trait ‘’aux modes de prévention et de gestion des conflits sociaux : modes ad’hoc et modèles institutionnels’’. La dernière communication qui a porté sur ‘’les modes d’expression citoyenne et d’influence des politiques publiques’’ a été animée par Siaka Coulibaly. A la fin de leurs travaux, les participants ont fait des recommandations et tracé une feuille de route pour des élections apaisées en 2015.

Les forces de sécurité interpellées à agir conformément à la république et à défendre les valeurs citoyennes
Pour les OSC, tous les ingrédients sont réunis pour une élection présidentielle tourmentée en 2015 au regard des velléités du pouvoir de vouloir modifier l’article 37 de la Constitution qui limite à deux (2) le nombre de mandats présidentiels. Malgré cet état de fait, elles ont foi à la tenue de l’élection présidentielle en 2015. Et pour ce faire, elles souhaitent l’aboutissement de la médiation entreprise par l’ancien président Jean-Baptiste Ouédraogo. Médiation dans laquelle les OSC n’ont pas été consultées. A propos du blocage survenu dans le processus, les acteurs de la société civile ont souligné que cela est dû au manque de confiance entre les acteurs politiques. Luc Marius Ibriga, modérateur du forum, a martelé que la faillite des modes de règlements des conflits est due au fait que les conclusions n’ont jamais été appliquées. Quid de la position des forces de défense et de sécurité à propos de la situation nationale ? A ce sujet, Luc Marius Ibriga a rappelé que les forces de défense et de sécurité n’ont pas de position politique à prendre. Leur rôle, a-t-il rappelé, est d’agir conformément à la république et défendre les valeurs citoyennes. « Si les forces de défense et de sécurité prennent une position qui vise à défendre un individu, les OSC se prononceront », a avisé Luc Marius Ibriga .

Par Toua Ladji Traoré

 Commentaires