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Sidwaya N° 7615 du 4/3/2014

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Barrages de Koumbri et de Guitti dans le Yatenga: La ministre de l’Eau satisfaite de l’état d’exécution des travaux
Publié le mardi 4 mars 2014   |  Sidwaya


Les
© aOuaga.com par AO
Les acteurs de l`eau réfléchissent sur comment impliquer le secteur privé à l`accès durable en eau potable
Jeudi 6 juin 2013.Ouagadougou. Accélérer l`accès durable à l`eau potable et à l`assainissement en milieu rural et semi-urbain au Burkina, comment impliquer le secteur privé; ses sur ce thème que les acteurs de l`eau réfléchissent en présence de la ministre Mamounata Bélem ministre de l`eau. Photo : Mamounata Bélem ministre de l`eau


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La ministre de l’Eau, des aménagements hydrauliques et de l’assainissement, Mamounata Bélem, a effectué une visite, le samedi 1er mars 2014, sur les chantiers des barrages de Koumbri et de Guitti, dans le Yatenga, en vue de constater l’état d’avancement des travaux et échanger avec les populations riveraines. Il en ressort que les travaux ont été exécutés à 70% pour Koumbri et 95% pour Guitti.

En se rendant à Koumbri, à une trentaine de kilomètres de Ouahigouya, la ministre en charge de l’Eau, Mamounata Bélem, a voulu se rassurer de l’état d’avancement des travaux de réhabilitation d’un barrage « atypique », qu’elle a visité en septembre 2013, mais aussi encourager l’entreprise commise à la tâche. En effet, l’ouvrage en question a été construit depuis 1959 et a connu plusieurs fois des réfections (1976, 1998, 2002 et 2009) suite à des ruptures. Les entreprises qui se sont succédé pour sauver le barrage, n’y ont pas réussi. C’est pourquoi, au regard de ces difficultés, des expertises ont été réalisées et ont abouti à la conclusion d’une reconstruction de l’ouvrage dont les travaux ont été confiés à l’Agence d’exécution des travaux, eau et équipement rural (AGETEER) en 2012. Le constat actuel est que les travaux avancent bien, nonobstant un léger retard dû à l’indisponibilité des matériaux. Une difficulté qui a été vite aplanie, à en croire les responsables de l’entreprise, grâce au soutien des autorités locales. Pour cela, ils ont, séante tenante, rassuré la ministre et sa délégation que le barrage sera livré d’ici à deux mois, c’est-à-dire, fin avril 2014. Car, selon le directeur technique de l’AGETEER, Mathieu Kaboré, l’ouvrage est en cours de finition (70% de taux d’exécution) et il ne reste que le déversoir et les protections. De quoi réjouir la ministre qui a affiché un motif de satisfaction après la visite du chantier. « C’est avec cette entreprise qu’on a découvert le goulot d’étranglement sur le chantier et cela nous amène à revoir notre approche d’implantation des barrages », a-t-elle relevé. Pour elle, populations, experts, bureaux d’étude, ministères concernés, etc. devraient être désormais associés aux projets de construction des barrages. D’une capacité de 317 000 m3 d’eau, le barrage de Koumbri a pour vocation de satisfaire les besoins agro-sylvo-pastoraux, d’améliorer les conditions de vie des populations, de contribuer à la sauvegarde des ressources naturelles, etc.

Autre site, autres réalités

Après Koumbri, la délégation s’est rendue à Guitti, dans la commune de Séguénéga, où elle a pu également constater le niveau d’exécution de la construction du gigantesque barrage de la localité. Sur ce site, les travaux sont presque terminés (95% de taux d’exécution, selon les techniciens), mais la mise en eau n’est pas pour bientôt. « Depuis la première sortie en mai 2013, j’ai constaté que les travaux ont beaucoup avancé. L’ouvrage est presque prêt mais on ne peut pas le livrer d’ici là, car il y a un certain nombre de conditions à remplir », a souligné la ministre. A ce qu’elle dit, la construction du barrage a occasionné un déguerpissement des populations dont beaucoup n’ont pas encore été relogées. « Ce qui veut dire qu’on ne peut pas fermer l’ouvrage maintenant au risque de créer des inondations dès les premières pluies », a-t-elle poursuivi. C’est pourquoi, la délégation a d’abord échangé avec les représentants des villages environnants sur leurs préoccupations avant de visiter le chantier. Tour à tour, ils ont exposé leurs soucis et formulé des doléances. Il s’agit des problèmes liés au manque d’infrastructures éducatives, sanitaires, hydrauliques… sur les nouveaux sites d’accueil. La responsable chargée de l’Eau dit avoir pris bonne note et les a rassurés de la volonté de l’Etat à améliorer leurs conditions de vie. C’est pourquoi, elle a demandé leur indulgence en attendant que le gouvernement trouve les financements nécessaires pour la prise en compte du plan de gestion environnementale et sociale. Un autre casse-tête qui va retarder la mise en eau du barrage, est la déviation de la route Ouahigouya-Séguénéga (RN15). Un ensemble de difficultés qui ont fait dire à Mamounata Bélem que le barrage de Guitti est un chantier-école qui donne des leçons à tirer. Les responsables du chantier, eux, n’attendent que l’aval du gouvernement pour finaliser leur contrat. « Nous, nous attendons seulement des instructions pour fermer le barrage et faire la mise en eau », a lancé le chef de mission de contrôle /CETECH Consult, Pascal Compaoré. Avec une capacité de près de 44 millions de m3 d’eau, ce barrage a pour vocation première, d’approvisionner Ouahigouya et ses environs en eau potable.

Mady KABRE

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