Le secrétaire général de Francophonie demande au président Compaoré un « successeur ad hoc » #aOuaga

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Le secrétaire général de Francophonie demande au président Compaoré un « successeur ad hoc »

Publié le mardi 4 mars 2014 | AIB

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Le Président du Faso, SEM Blaise Compaoré, reçoit le Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Monsieur Abdou Diouf.
Dimanche 2 mars 2014. Ouagadougou

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Ouagadougou - Le secrétaire général de l’Organisation international de la francophonie(OIF) en fin de mandat, Abdoul Diouf en visite d’amitié au Burkina Faso, a sollicité dimanche auprès du président du Faso Blaise Compaoré de trouver en liaison avec ses collègues, « un successeur ad hoc » pour l’organisation.

« Je demandé au président Compaoré en liaison avec ses collègues chefs d’Etats et de gouvernements de la Francophonie, de tout faire pour trouver un successeur ad hoc afin que le travail que nous avons commencé puisse être poursuivi dans les meilleures conditions possibles », a déclaré M. Diouf à sa sortie d’audience.

« Il faut mettre la Francophonie dans de bonne main et je suis sûr qu’il y a beaucoup d’hommes et de femmes dans l’espace francophone qui sont capables de tenir ce poste », a ajouté l’ancien président sénégalais (1980-2000) qui doit terminer en novembre prochain son mandat à la tête de l’OIF.

M. Diouf a souligné que cette nomination de successeur ne relève pas de son ressort. « Je n’ai même pas un droit de proposition. Ce sont les chefs d’Etats membres qui doivent se réunir à huit clos à mon absence et décider de nommer quelqu’un pour un mandant de quatre ans », a-t-il expliqué.

Le Burkina présentera-t-il un candidat ?, « Pour l’instant non », a répondu Blaise Compaoré que Jeune Afrique a présenté comme un probable successeur de Diouf.
Le secrétaire général a indiqué être venu remercier M. Compaoré pour ses actions récentes dans la gestion des différentes crises et également bénéficier de ses conseils.

« Personne ne peut imaginer le sens de sacrifice dont Blaise Compaoré a fait preuve pour arriver à résoudre les crises plus difficiles », a-t-il affirmé.

ALS/TAA

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