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Sidwaya N° 7291 du 8/11/2012

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Réélection de Barack Obama : Les enseignements du chef de file de l’opposition burkinabè
Publié le jeudi 8 novembre 2012   |  Sidwaya




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La réélection de Barack Obama, comme président des Etats-Unis d’Amérique, inspire le chef de file de l’opposition politique burkinabè, Me Bénéwendé Stanislas Sankara. Il s’est prononcé sur les tenants et les aboutissants de cette élection, ainsi que ses attentes du nouveau mandat du locataire de « la Maison-Banche ».

« La réélection de Barack Obama à la tête des Etats-Unis d’Amérique est une très bonne chose, surtout que je l’ai soutenu », a souligné le chef de file de l’opposition politique burkinabè, Me Bénéwendé Stanislas Sankara. A l’entendre, la reconduction de l’homme est dû au mérite et à la maturité du peuple américain.

« C’est plus de deux siècles de maturité, de vie démocratique et de liberté », ajoute-t-il. Cela, dit-il, permet aux politiciens et principalement à ceux de l’opposition, de tirer des leçons, des enseignements, car la campagne s’est faite dans le fair-play. Dans ce sens, déclare Me Sankara, il y a lieu de considérer la démocratie comme un jeu où le perdant doit reconnaître sa défaite, si elle advenait. En outre, Me Stanislas Sankara indique que comme enseignements, les Burkinabè doivent travailler davantage à créer les conditions de valeurs démocratiques, c’est-à-dire permettre aux citoyens de faire un choix en fonction de ce qui peut apporter plus de développement et de progrès.

De même, il reconnaît que cette réélection n’a pas été facile au regard du suspense dont elle a été émaillé. Selon lui, les recettes de la victoire de Barack Obama sont sa ténacité, son engagement et sa probité politique. « Il a eu un discours de sincérité, de vérité et c’est ce qui a séduit ses compatriotes », estime le chef de file de l’opposition. Me Sankara relève que c’est aux Africains de prendre leur destin en main et non d’attendre le salut d’Obama, même si celui-ci y a ses origines.

En cela, il paraphrase le locataire de la Maison-Blanche qui dit que « l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais d’institutions fortes ». Par ailleurs, il fait savoir qu’Obama est, avant tout, le président des Etats-Unis et il a pour mission de faire sortir son pays de l’ornière, de l’extrême pauvreté, du chômage… Me Bénéwendé Stanislas Sankara dit espérer, pour les quatre années à venir, une franche collaboration entre « le pays de l’oncle Sam » et les Etats africains. « Les Etats-Unis devraient nous permettre de construire effectivement une démocratie fondée sur des institutions fortes », précise-t-il.

Nestor BAKI

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