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Sidwaya N° 7291 du 8/11/2012

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Lutte contre le trafic des enfants : 387 gamins sauvés par la police
Publié le jeudi 8 novembre 2012   |  Sidwaya


Sécurité
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Sécurité : Police Nationale de Burkina Faso


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La direction générale de la police nationale a organisé, le mercredi 31 octobre 2012, à Ouagadougou, un point de presse au cours duquel il a fait le bilan de l’opération de lutte contre la traite des enfants dénommée : « l’opération Tuy ».

La traite des enfants est un phénomène qui prend de l’ampleur au Burkina Faso. C’est fort de ce constat que la direction générale de la police nationale, en collaboration avec l’Organisation internationale de police criminelle (OIPC)-Interpool et l’Action sociale a organisé les 29 et 30 octobre 2012, une opération de démantèlement de réseaux de traite des enfants. Dénommée « opération Tuy », elle a été conjointement menée par les forces de défense et de sécurité (gendarmerie, douane, Eaux et forêts et police). L’opération a été simultanément menée dans les provinces du Kadiogo, des Hauts-Bassins et du Tuy (l’épicentre de l’opération). Cette action, a affirmé le commissaire principal de police, Idrissa Séré, a permis de retirer 387 enfants (306 garçons, 81 filles et 05 enfants de nationalité étrangère) de 5 à 18 ans de la traite. Selon M. Séré, au cours des investigations, 48 cas de traites ont été avérés dont 41 avec des patrons sur les sites d’orpaillage et 7 avec des maîtres coraniques. Le commissaire principal a en outre précisé que les domaines d’exploitation de ces enfants étaient entre autres l’orpaillage, le commerce et la pêche. Les enquêtes, a-t-il précisé, ont permis d’interpeller 73 auteurs présumés de traite des enfants parmi lesquels, 16 seront conduits devant le procureur du Faso pour répondre de leurs actes. « A l’issue de cette opération, les enfants seront réintégrés dans la vie sociale, soit en encourageant les parents à donner aux enfants la chance d’aller à l’école, ou de les inscrire dans un centre de formation professionnelle pour l’apprentissage d’un métier qui leur permettra d’envisager de meilleurs perspectives d’avenir », a ajouté le commissaire principal de police. Pour la réussite de cette manœuvre, a indiqué la directrice de la protection et de la lutte contre les violences sur les enfants, Maïmouna Zoma, un atelier de formation a été initié par le ministère en charge de l’Action sociale du 22 au 24 octobre 2012 à Houndé à l’intention de 111 « agents d’application de la loi ». Selon Mme Zoma, toutes les dispositions ont été prises par le ministère pour assurer la prise en charge psychosociale des enfants extirpés de cette traite, les réhabiliter en collaboration sociale, etc. « La traite des enfants est un acte criminel. Et nous allons toujours accompagner le Burkina dans cette lutte pour éradiquer le phénomène », a soutenu le sous- directeur trafic des êtres humains au secrétariat général OIPC –Interpol, Henri Guida Blémin.

Abdel Aziz NABAL
emirathe@yahoo.fr

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