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Yagma 2014 : le Cardinal Philippe Ouédraogo prêche l’unité et la cohésion nationale
Publié le dimanche 2 mars 2014   |  AIB


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© AIB par DR
Le pèlerinage national de Yagma a drainé du monde le 2 mars 2014


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Ouagadougou (AIB)- Le Cardinal nouvellement crée Philippe Ouédraogo, a, à l’occasion dimanche, d’une messe d’action de grâce devant des milliers de personnes, souhaité que naissent autour de son cardinalat, des valeurs et des idéaux à même de promouvoir l’unité et la cohésion nationale.

« Il ya des évènements qui dans l’histoire d’un peuple sont des éléments providentiels, catalyseurs d’unité et de fraternité, de cohésion sociale et de paix sociale durable », a dit le Cardinal Philipe Ouédraogo aux pèlerins de la Basilique mineure de Yagma, située à une quinzaine de km au nord de Ouagadougou.

Le serviteur du Christ a souhaité que son cardinalat « nous unisse davantage autour de valeurs et d’idéaux communs qui nous engagent quotidiennement, individuellement et collectivement à œuvrer inlassablement pour l’unité, la cohésion nationale et le bien commun, au delà des biens individuels ou des biens de groupe ».

Pour le Cardinal crée le 22 février dernier, « cette œuvre commune passe nécessairement par l’acceptation de nos différences et de nos divergences ethniques, politiques et religieux ».

Aussi, il a invité les fidèles à priez « afin qu’il soit un ouvrier totalement dévoué au service du peuple burkinabè et de notre Eglise particulière et universelle ».

Une Eglise missionnaire et de dialogue

Revenant sur le thème du pèlerinage, « En famille avec Marie, à la suite du Christ lumière du monde, célébrons et transmettons notre foi », le Cardinal a invité les fidèles à faire don de leur personnes et de leurs biens au service de l’évangélisation.

Il a exhorté chaque baptisé à trouver un catéchumène pour Jésus, à s’acquitter annuellement de son denier de culte et à participer généreusement aux collectes diverses ainsi qu’à la dime pour celui qui le peut.

Selon le Cardinal Philipe Ouédraogo, le chemin vers le Royaume de Dieu (qu’il faut chercher par-dessus tout) passe par le renoncement de soi, l’annonce de l’Evangile à tous et la promotion du dialogue interreligieux.

« Efforçons nous à tuer en nous, tout esprit de cupidité, de corruption, d’injustice, de paresse, de peur et de refus d’engagement. Toute chose qui ronge l’amour, pollue et empoisonne le climat de la vie d’une famille, d’une communauté, d’une société et de l’Eglise », a-t-il conseillé.

Pour l’ex Archevêque de Ouagadougou, « l’évangélisation implique également un chemin de dialogue avec la société, la culture, les croyances des religions non chrétiennes ».

Citant le Pape Jean-Paul II, il a affirmé que « le dialogue interreligieux est une condition nécessaire pour la paix dans le monde et par conséquent est un devoir pour les chrétiens comme pour les autres communautés religieuses ».

Le Cardinal Philippe Ouédraogo est le deuxième cardinal du Burkina Faso depuis le décès du Cardinal Paul Zougrana le 4juin 2000, après 35 ans de cardinalat.

Né en 1945, ordonné prêtre en 1973 puis évêque en 1996, il était avant le 12 janvier 2014, date de son élévation au rang de cardinal, Archevêque de l’archidiocèse de Ouagadougou.

TAA/ALS

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