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Sidwaya N° 7612 du 27/2/2014

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Agriculture intensive dans l’ouest du Burkina : la stratégie nationale de développement des semences à l’ordre du jour
Publié le jeudi 27 fevrier 2014   |  Sidwaya


Agriculture
© Autre presse par DR
Agriculture intensive dans l’ouest du Burkina : la stratégie nationale de développement des semences à l’ordre du jour


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Le Projet semencier a formé, le jeudi 20 février 2014 à Bobo-Dioulasso, une vingtaine de producteurs semenciers de l’Ouest du Burkina Faso. Initiée sur la Stratégie nationale de développement des semences, cette formation avait pour objectif de vulgariser la politique aux fins d’augmenter la production agricole.

Dans sa quête d’augmentation de la production agricole, le Burkina Faso a mis en place une stratégie nationale de développement des semences, assortie d’un plan d’action quinquennal. Cette politique vise à augmenter la production agricole à travers une agriculture intensive. Dans cette optique, 26 producteurs semenciers venus des Hauts-Bassins, des Cascades, du Sud-Ouest et de la Boucle du Mouhoun ont bénéficié d’une formation sur ladite politique initiée par le Projet semencier. Selon le coordonnateur du Projet semencier auprès de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Etienne Kaboré, le document a été élaboré en 2010 avec l’appui financier de l’Union européenne. Traduit dans les langues nationales dioula, mooré, fulfuldé et gulmantchema, il définit sept axes prioritaires relatifs à la production semencière. Ainsi, a expliqué le consultant indépendant, Christophe Yaméogo, ingénieur agronome qui a contribué à l’élaboration dudit document, ces axes sont le respect de la législation semencière et la production des semences. A cela s’ajoutent la conservation des écotypes locaux, celle des éléments phyto-génétiques et l’appui aux obtenteurs, entre autres. « Il faut aider ceux qui fabriquent les semences certifiées, notamment l’INERA, à faire le travail correctement », a indiqué le consultant Christophe Yaméogo. Par ailleurs, le plan d’action quinquennal a prévu des activités que le gouvernement et ses partenaires doivent appuyer dans le sens de l’opérationnalisation de la stratégie, a-t-il soutenu. Il a, à cet effet, évoqué le renforcement des capacités techniques des acteurs, l’équipement et la mise en place d’un cadre de suivi-évaluation. Le secrétaire général de l’Union provinciale des producteurs semenciers du Houet, Omar Tall, a apprécié la formation. « Elle va nous permettre de combler un vide en termes organisationnels, et de lever les difficultés liées à la vente. Nous voulons élargir la gamme de production suivant les besoins des producteurs », a-t-il dit. A l’entendre, la production semencière doit être la base de la production agricole. « Sans de la semence améliorée, la production agricole ne pourra pas atteindre tous les objectifs, en termes de rendement », a-t-il soutenu. De ce fait, il a souligné que les défis pour les semenciers, c’est d’arriver à apporter de la semence de qualité et contribuer à la sécurité alimentaire.

Rabalyan Paul
OUEDRAOGO

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