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Ferme Fadima : le couvoir du développement se construit à Koubri
Publié le mercredi 26 fevrier 2014   |  FasoZine


Ferme
© Autre presse par DR
Ferme Fadima : le couvoir du développement se construit à Koubri


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1 300 000. C'est autour de ce chiffre que tournera la fournée annuelle de «poussin un jour» qui sortira, pour ses débuts, du couvoir mis en chantier par Maître Harouna Sawadogo dans la commune rurale de Koubri. Pour lui apporter son soutien et celui du gouvernement auquel il appartient, Jérémie Tinga Ouédraogo, le ministre burkinabè des Ressources animales était l'hôte de la Ferme Fadima, ce lundi 24 février 2014.

«Je suis ici pour dire à M. Harouna Sawadogo, toute ma fierté au nom du gouvernement du Burkina Faso, engagé à soutenir le partenariat privé-public». Ce sont les premiers mots de Jérémie Tinga Ouédraogo, à l'issue d'une visite qui l'a convaincu de l'importance et surtout des opportunités que ce couvoir offre aux populations, non seulement en matière de nutrition et d'emplois pour les habitants de Koubri, mais de perspectives de formation pour une jeunesse en plein doute sur son avenir.

Car cet ambitieux projet né de la passion de Me Harouna Sawadogo pour l'agriculture et l'élevage compte développer plusieurs tentacules dont la mise en place d'une ferme-école d'où sortiront de jeunes entrepreneurs, agriculteurs et des éleveurs, formés par des techniciens rompus à ces métiers. «Avec l'aide de l'Etat, le ferme pourrait doter par exemple, ces jeunes qui veulent s'installer à leur propre compte, de 1000 «poussins d'un jour, pour les accompagner dans leurs premiers pas dans la vie active». Cette perspective de Maître Harouna Sawadogo, ancien Bâtonnier de l'Ordre des avocats du Burkina, entre en droite ligne de la vision universelle qui fait de la jeunesse, l'avenir de toute nation.

En attendant de lancer la machine et de la faire tourner à plein régime comme il le souhaite, pour couvrir en priorité la demande nationale en gallinacés, Harouna Sawadogo, grâce au couvoir de la Ferme Fadima est persuadé d'une chose: apporter sa «modeste pierre» au développement du Burkina Faso. «J'ai décidé de construire quelque chose pour mon pays. Et comme mon dossier a été sélectionné parmi tant d'autre par le gouvernement néerlandais qui me soutient, je suis persuadé avoir pris le bon chemin.

C'est par le biais de ces genres d'initiatives qu'on peut bâtir l'économie de notre pays. Le développement du Burkina incombe à ses fils et filles. Pas aux multinationales qui rapatrient chez elles, tout l'argent qu'elles gagnent ici». Paroles de Me Sawadogo, dont le couvoir accueillera bientôt, en principe le 8 mars prochain, ses premiers œufs venus d'Amsterdam en Hollande. Durant les 6 premiers mois de son fonctionnement, le couvoir sera ainsi approvisionné, en attendant que la Ferme Fadima devienne son fournisseur en œufs. «La matière première viendra du Burkina et le produit fini sera destiné en priorité aux consommateurs burkinabè», affirme Maître Harouna Sawadogo, qui pense par ailleurs que «ainsi, nous contrôlerons mieux notre chaîne de production, ce qui nous évitera bien des maladies comme la grippe aviaire».

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