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Festival ciné droit libre à Bobo-Dioulasso : Trois jours de liberté d’expression et de promotion des droits humains
Publié le mercredi 7 novembre 2012   |  L`express du faso


M.Albert
© Autre presse par DR
M.Albert Ouédraogo , ministre des Droits humains et de la promotion civique,


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Pour la sixième fois d’affilée, le festival ciné droit libre décentralisé à Bobo-Dioulasso a réussi son pari de tribune de libre expression, d’opinion à travers des projections de films engagés, de promotion des droits humains suivis de débats. Débuté le jeudi 1er, les rideaux ont été baissés le samedi 3 novembre 2012 sur le festival avec un spectacle humour où Adama Dahico, Moussa Ouédraogo et Siinsan ont fait vibrer les bobolais.

Les salles de ciné de l’Institut français qui a abrité le festival ciné droit libre, de même que l’espace du plateau Yégueré n’ont pas manqué de cinéphiles durant les trois jours qu’on duré les projections. L’affaire Chebeya, l’Ombre de Black So Man, la Guerre des terres, Bon séjour, Kadhafi mort ou vif, Rasta Rebelle, Sélection de Thomas Sankara etc., ce sont au total 11 films engagés qui dépeignent le tableau sombre des violations des droits humains malgré les multiples efforts de leur promotion. Après une conférence de presse tenue le mardi 30 octobre pour informer les hommes et femmes de média de la ville de Sya du contenu de la manifestation, le comité local à travers le club ciné droit libre avec à sa tête, le coordinateur Joseph Bado s’est attelé à mettre les petits plats dans les grands.

Jeudi 1 er novembre 2012. L’ouverture du festival avec le film Chebeya, un crime d’Etat en présence du ministre des Droits humains et de la Promotion civique, Albert Ouédraogo, du directeur de l’Institut David Olivera, Bert Vermaat le chargé d’affaire à l’ambassade des Pays-Bas et bien d’autres autorités locales. Un mot de remerciements puis d’invite aux cinéphiles à profiter de cette tribune de liberté d’expression et d’opinion a été lu par le coordinateur du festival Abdoulaye Diallo. 95mn : la duré du film sur l’affaire Chebeya, ce défenseur congolais des droits de l’homme assassiné dans des circonstances assez controversées et dont la justice peine à épingler les véritables coupables. Le film a été suivi d’un débat animé par le ministre et modéré pas Remis Dandjinou journaliste à la télévision Canal 3. Pour lui (Albert Ouédraogo), il y aura toujours des crimes d’Etat aussi bien en Afrique, aux USA… Un débat plus ou moins houleux ou chacun tente de défendre ses opinions dans le sens constructif. Ce qui a été fait après chaque projection de film. Ont animé les débats, Paul Kabré, photographe, M. Paré du Mouvement burkinabè des droits de l’homme, Nestor Bassière, député de l’opposition, Gidéon Vink réalisateur du film l’Ombre de Black So man… Que d’enseignements, de découvertes, d’informations, de témoignages… sur des personnalités qui ont marqué, et qui continuent de marquer l’histoire du Burkina Faso, à l’image de Thomas Sankara, Sams’K le jah… Un festival fort enrichissant de libre expression. La soirée humour, le samedi 3 novembre au ciné Sanyon avec Adama Dahico, Moussa Ouédraogo, Siinsa a tenu en haleine les bobolais qui ont oublié un tant soit peu les soucis : C’était le rire à gogo.

Bassératou KINDO

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