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L`Observateur Paalga N° 8565 du 24/2/2014

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Municipales partielles arrondissement n° 4 : C’est caillou pour le CDP !
Publié le lundi 24 fevrier 2014   |  L`Observateur Paalga


Municipales
© aOuaga.com par Séni Dabo
Municipales partielles à Ouagadougou : les électeurs de l`arrondissement 4 accomplissent leur devoir
Dimanche 23 février 2014. Ouagadougou. Les électeurs de l`arrondissement 4 ont pris d`assaut les bureaux de vote pour accomplir leur devoir civique dans le cadre des élections municipales partielles


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Hier, les électeurs de l’arrondissement 4 de la commune de Ouagadougou sont allés aux urnes pour élire leurs conseillers municipaux, à l’instar de ceux de Bagré, Dandé, Guiaro, Pensa, Soubakaniedougou et Yamba, qui sont également concernés par cette reprise des municipales. En somme, quatorze partis et formations politiques sont engagés avec 879 candidats qui sont allés à la conquête de 115 605 électeurs en vue de pourvoir à 207 postes de conseillers municipaux.

Un retour aux urnes suite aux dissolutions de ces conseils municipaux par le gouvernement, le 27 novembre 2013. Si dans les cinq communes rurales concernées, le scrutin reste circonscrit dans le domaine local, au niveau de l’Arrondissement 4, c’est tout autre. D’abord parce que cette zone est située dans la capitale, mais l’enjeu est de taille compte tenu des antécédents politiques. Derrière les conseillers, il y a cette guerre sans merci entre deux hommes.

D’un côté, Zakaria Sawadogo, ancien maire de l’arrondissement et ex-2e adjoint du maire de la ville de Ouagadougou, et de l’autre, Anatole Bonkoungou, qui, lors de l’élection du 6 mars 2013, avait fait cavalier seul au grand dam du Congrès pour la démocratie et le progrès qui avait choisi un autre candidat. Il a remporté cette élection par 11 voix contre 9. Suspendu du parti, les conseillers du CDP avaient juré de lui rendre la vie impossible. Et des sessions de ce conseil municipal n’ont jamais pu se tenir faute de quorum. Depuis lors, le parti au pouvoir fait feu de tout bois pour reconquérir le fauteuil perdu.

S’il y a une autre situation qui donne du relief à ce scrutin, c’est surtout le contexte politique national dans lequel le CDP aborde la course. Comme on le sait déjà, depuis le 4 janvier dernier, ce parti est en proie à une vague de démissions déclenchée par le départ de certains de ces anciens ténors à l’image de Roch Marc Christian Kaboré, de Salif Diallo et de Simon Compaoré. Ce qui fait que cette élection constitue un véritable test de santé pour cette formation suite à cette hémorragie qui, d’ailleurs, se poursuit. Et on pouvait lire cet enjeu à travers la campagne électorale du parti de l’épi et de la daba.

Une campagne au marketing agressif, avec cette débauche de moyens financiers et de responsables de haut niveau qui sont descendus dans l’arène afin de barrer la route au «renégat» Anatole ; sans oublier les promesses exorbitantes aux secteurs qui feront le plein de voix. Face à cette chaude ambiance, il y a l’ODT (Organisation pour la démocratie et le travail), bannière sous laquelle Anatole Bonkoungou s’est présenté pour en découdre avec ses camarades d’hier.

Côté démonstration de capacité de mobilisation, de l’avis de plusieurs observateurs, c’est pari gagné pour Anatole, tant ses meetings ont toujours draîné grand monde sans commune mesure avec celui enregistré par les rencontres du CDP. Sans oublier les autres regroupements politiques comme Le Faso Autrement, l’UPC, l’UNIR/PS, le RFI/PJD et le PAREN qui ont battu le rappel des troupes et tous décidés à barrer la route à Zakaria et ses hommes présentés comme de véritables prédateurs du patrimoine foncier de l’arrondissement.

Le moins que l’on puisse dire est que la bataille s’annonce très serrée, cette élection sonnant comme le moment de revanche et de vengeance chez les différents acteurs chez qui les propos discourtois le disputent aux menaces non voilées. Fort heureusement, jusqu’au moment où nous bouclions le présent édito, le vote s’est déroulé normalement et la journée dominicale s’est écoulée sans incidents majeurs. Chose à mettre à l’actif de tous les acteurs.

Contrairement à l’élection précédente où l’ignominie s’est produite avec ce spectacle d’acteurs, et non des moindres, trimbalant des urnes. On espère par ailleurs que les vieux démons de la fraude ne seront pas cette fois-ci au rendez-vous électoral. Maintenant, reste que les résultats soient accueillis avec fair-play et que les uns et les autres s’engagent à les respecter.

Qu’importe l’équipe qui va gagner. Pourvu qu’elle s’attelle à la tâche sans les mêmes petitesses politiques qui ont conduit à la paralysie du conseil municipal. Alors que d’autres communes ont commencé à mettre en pratique des projets de développement, l’arrondissement 4 est à la case-départ. Tout ça à cause des intérêts personnels et égoïstes d’une poignée d’individus.

Qui semblent payer cette fois-ci le prix de leurs turpitudes. Puisque, selon les résultats non officiels recueillis dans plusieurs bureaux de vote, l’ODP viendrait en tête. Au secteur 17 par exemple, fief de Zakaria le CDP accuse un net recul comme au bureau de vote n°1 avec 47 voix contre 157 pour le CDP.

La Rédaction



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