Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



L’Hebdomadaire N° 717 du

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Lutte contre la drogue en 2013 : 356 personnes ont été interpellées par la police
Publié le dimanche 23 fevrier 2014   |  L’Hebdomadaire




 Vos outils




Le phénomène du trafic des drogues et leur consommation constituent de nos jours des menaces potentielles pour notre société. Face à cette situation, le Comité nationale de lutte contre la drogue s’est réuni en assemblée générale, le jeudi 13 février 2014 dernier afin de rechercher les voies et moyens pour venir à bout de ce fléau qui ravage notre société.


Selon le Secrétaire permanent du Comité nationale de lutte contre la drogue Amadé Belem, en 2013, nos forces de sécurité ont saisi 10 tonnes 018 kilogrammes de cannabis, 27 kilogrammes 238 grammes de cocaïne, 50 grammes 06 milligrammes d’héroïne et 08 tonnes 810 kilogrammes de médicaments de rue.

Selon le rapport de l’année 2013 du Comité national de lutte 720 enfants et adolescents dont 690 garçons et 30 filles ont des difficultés avec la loi pour des problèmes liés à la drogue  ; 356 personnes ont été interpellées par les forces de sécurité pour faits de drogues dont 202 ont été admis dans les maisons d’arrêts et de corrections  ; 231 personnes ont été prises en charge par le CHU Yalgado Ouédraogo suite à des consommations abusives de drogues.

Cannabis 170 personnes  ; alcool 25 personnes  ; opiacés 09 personnes  ; amphétamines 08 personnes  ; tabacs 08 personnes  ; cocaïne 04 personnes  ; solvants 04 personnes  ; sédatifs 03 personnes. Une situation préoccupante.

La situation géographique de notre pays «  entouré par six pays  » fait de lui un vaste carrefour intérieur du continent avec près de 15 millions d’habitants d’origines diverses. Ouagadougou est en train devenir avec la force des choses «  crise malienne oblige  » une ville cosmopolite, un terrain propice pour les trafiquants, où la drogue peut être consommée. La situation est alarmante. Même si contrairement à certains pays de la sous-région, le pays n’est pas au «  stade de non retour  », il y a cependant lieu de tirer la sonnette d’alarme.

Pôle de consommation et de transaction, Ouagadougou est connue pour ses manifestations culturelles. Or ces manifestations drainent beaucoup de monde dont des trafiquants de drogues qui profitent de ces occasions. Autres lieux de prédilection des trafiquants de drogues  : Les sites aurifères. Dans ces zones, la consommation est essentiellement limitée aux amphétamines.

Celles-ci sont aussi consommées par plusieurs couches sociales de la population (jeunes scolaires, femmes, paysans,…), à cause de son prix. On peut s’en procurer à 100 FCFA et elles sont faciles à trouver. Quant au cannabis, il est consommé dans certains milieux socioprofessionnels notamment par les élèves, étudiants, les prostitués et certains petits commerçants.

En raison de leurs coûts très élevés « 20 000  ; 30 000  ; et 40 000 FCFA le gramme », les consommateurs de l’héroïne et de la cocaïne se recrutent parmi les expatriés, certaines prostituées et les artistes. Pour le Comité national de lutte contre la drogue, l’année 2014 sera marquée par des actions de sensibilisation des populations, des sessions de formation des acteurs, l’ouverture d’un centre de prise en charge et de traitement des toxicomanes, l’introduction d’un module d’enseignement sur les drogues dans les écoles et formation professionnelle et la recherche de financement du plan national intégré de lutte contre la drogue et les crimes associés.

Kibsa KARIM

 Commentaires