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Assemblée nationale : l’histoire de l’institution contée à des élèves du lycée privé Yiguia
Publié le dimanche 23 fevrier 2014   |  Assemblée Nationale


Les
© Assemblée Nationale par DR
Les élèves du lycée privé Yiguia du complexe scolaire Bangré à Ouagadougou ont visité l`Assemblée nationale le mercredi 12 février 2014


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Les responsables du lycée privé Yiguia du complexe scolaire Bangré à Ouagadougou ont choisi le mercredi 12 février 2014 pour faire découvrir l’Assemblée nationale à leurs élèves. Ils étaient donc 250 élèves des classes de première, conduits par le Directeur des études, Emmanuel Sawadogo, accompagné de deux autres encadreurs de l’établissement, ces hôtes d’une matinée de l’hémicycle. Et comme d’habitude, la visite commence dans le hall de l’institution. La visite, commentée par le responsable chargé des visites guidées, Honora Bationo, s’apparente à un cours d’histoire. Le professeur du jour apprend à ses élèves que l’histoire parlementaire du Burkina Faso a débuté en 1949 avec la mise en place du Conseil général dirigé à l’époque par George Konseiga. Cette assemblée comptait une cinquantaine de parlementaires dont une dizaine de Français contre 40 Voltaïques.
Ce conseil général évolua jusqu’en 1957 pour être remplacée par l’Assemblée territoriale conduite par Mathias Sorgho. L’Assemblée territoriale passera ensuite en une Assemblée constituante, puis en Assemblée territoriale encore pour enfin reprendre la dénomination actuelle : Assemblée nationale avec Gérard Kango Ouédraogo comme président. Le pays bascule après dans les Etats d’exception dont le cycle débuta en 1966 avec le soulèvement populaire du 3 janvier 1966 qui portera le général Sangoulé Lamizana à la tête du pays. C’est également au cours de cette période que la Haute Volta a changé de nom pour s’appeler Burkina Faso. Il renouera avec l’Etat de droit, suite au référendum constitutionnel du 2 juin 1991. L’institution parlementaire reprend donc service sous la dénomination de l’Assemblée des députés du peuple dirigée par Bongnessan Arsène Yé comme président en 1992. En 1997, l’institution est rebaptisée Assemblée nationale avec comme président Mélégué Maurice Traoré. Cela fait donc une vingtaine d’année que le Burkina Faso vit dans le parlementarisme avec comme président de l’Assemblée nationale, Soungalo Apollinaire Ouattara.
Ce cours d’histoire terminé, les visiteurs du jour sont autorisés à pénétrer dans le sein des saints : l’hémicycle. Ils ne se sont donc pas faits prier pour prendre d’assaut les sièges des députés. Evidemment, tout le monde n’aura pas droit à un siège, l’hémicycle ne comptant que 127 députés. Les autres se contenteront de s’installer sur les chaises réservées aux membres du gouvernement lorsqu’ils sont invités à venir répondre à des questions d’actualité ou s’expliquer sur des dossiers d’intérêt national. Les hôtes de cette matinée du Parlement apprendront par l’orateur du jour que l’Assemblée nationale dans sa configuration actuelle comporte 127 députés venant de 13 formations politiques, divisées en cinq groupes parlementaires. Ils seront également instruits de l’organisation du travail parlementaire au sein de l’hémicycle dont l’essentiel se déroule dans les cinq commissions générales que sont la Commission des finances et du budget (COMFIB), la Commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH), la Commission des affaires étrangères et de la défense (CAED), la Commission du développement économique et de l’environnement (CODE), la Commission de l’Emploi, des affaires sociales et culturelles (CEASC). Ces informations ont suscité de nombreuses questions de la part des visiteurs. L’un des moments forts de cette visite a sans nul doute été la rencontre avec le premier responsable de l’institution, Soungalo Apollinaire Ouattara. Les visiteurs sont repartis visiblement satisfaits. Ce n’est pas Ma Assata Ouédraogo qui dira le contraire. En effet, cette élève de la 1ère A4 a laissé entendre qu’elle était très contente parce qu’elle a pu rencontrer le président de l’Assemblée nationale. Elle a affirmé que cette visite lui a permis de savoir ce que fait l’Assemblée nationale. « Je croyais que les députés n’avaient pas grand-chose à faire mais maintenant je sais qu’en plus de consentir l’impôt, ils contrôlent l’action gouvernementale par des questions écrites ou orales et effectuent des missions d’information… », a-t-elle indiqué. Cet avis est partagé par deux autres de ses camarades. Le Directeur des études, Emmanuel Sawadogo pour sa part, a souligné que cette visite s’inscrit dans le cadre des activités pédagogiques de l’établissement. Car il faut donner, selon lui, une éducation civique aux enfants afin de leur inculquer la culture du civisme. « Nous avons voulu leur faire découvrir l’une des institutions de la République et c’est l’Assemblée nationale, le berceau de la démocratie, qui a été retenu… », a-t-il relevé.

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