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L`Observateur Paalga N° 8564 du 21/2/2014

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Une lettre pour Laye : dimanche de tous les dangers à l’arrondissement 4
Publié le samedi 22 fevrier 2014   |  L`Observateur Paalga


Le
© aOuaga.com par AO
Le Burkina Faso vote aux législatives et municipales.
Dimanche 02 décembre 2012. Une vue des bureaux de vote.


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Cher Wambi,

Deux semaines maintenant que l’oncle Gomtiiga ratisse la périphérie de la capitale, mais vaine est restée sa quête du bouc noir et du coq immaculé que lui réclame le féticheur de Toudoubwéogo, alors que le temps presse.

Il faut, en effet, sauver Ouagadougou menacée par les intrigues des politiciens qui se disputent l’arrondissement 4 de Ouagadougou.

Oui, cher cousin, dimanche de tous les dangers, c’est le 23 février qu’auront lieu les municipales partielles où l’arrondissement de Nongr-Massom ravira la vedette à tous les autres conseils municipaux dissous par le ministère de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation le 27 novembre 2013 ; car tu n’es pas sans te rappeler que c’est dans cet arrondissement qu’un certain Anatole Bonkoungou, ayant défié les gourous de son parti d’alors, le CDP, avait créé l’événement en se portant candidat à la tête du Conseil municipal.

Elu malgré tout, le «maire rebelle» a été suspendu du parti et les sessions du Conseil étaient bloquées, le quorum n’ayant jamais été atteint.

Et quand tomba la fatwa du ministère de tutelle dissolvant le Conseil, le «pestiféré» s’en fut rejoindre une autre aile de la mouvance présidentielle, l’ODT, pour partir à la reconquête de son trône perdu.

C’était compter sans la haine de ses camardes du CDP d’hier, qui ne lui feront aucun cadeau.

L’argent, les promesses, les menaces et autres intimidations, tout est utilisé comme moyens pour laver l’affront au soir du dimanche 23 février 2014.

Mais rien n’est encore joué, cher cousin, car les frères ennemis auront sur leur chemin d’autres prétendants, et pas des moindres, tels l’UPC, le Faso Autrement, l’UNIR/PS et le RFI/PSB.

Quel parti autre que le CDP a besoin d’un tel test, avant-goût des batailles à venir pour prouver aux oiseaux de mauvais augure que l’avènement du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) n’a point laissé un désert derrière le Grand Sachem ?

Pourvu seulement que la hâche de guerre, brandie à souhait durant la campagne électorale, soit enterrée au plus vite, car sait-on jamais !

C’est vrai, cher Wambi, à peine a-t-on fait le bilan des festivités du 11-Décembre à Dori que l’échéance de Dédougou 2014 pointe à l’horizon.

Hélas ! Ce sont les mêmes récriminations, notamment les retards dans l’exécution des travaux. A quelque dix mois de l’événement, c’est des entrepreneurs du bâtiment qui formulent des griefs.

Car, dit-on, autour de ce «deal» qui ne dit pas son nom, les marchés seraient octroyés sur consultation restreinte.

Et nous voilà partis pour une autre crise qui aurait, elle aussi, son médiateur interne, en la personne du célébrissime Michel Zida de Sol Confort Décor.

De sources dignes de foi, toutefois, on me fait comprendre, cher cousin, que les grincheux du moment ignorent que l’Etat n’a pas toujours de la liquidité pour l’exécution de certains chantiers pressants.

Que faire donc devant l’urgence si ce n’est recourir à des entreprises jouissant d’une capacité d’autofinancement et d’une logistique à toute épreuve, avant que le grand argentier du Faso «parle bon français», comme on dit ?

Mais cette explication suffira-t-elle à calmer la colère qui ne cesse de gronder dans cette «mafia» des BTP ?

Rien n’est moins sûr.

Encore une bonne nouvelle pour la capitale burkinabè, si j’en crois en tout cas le Conseil des ministres réuni le mercredi 19 février 2014.

De quoi s’agit-il, cher cousin ?

L’équipe gouvernementale a, en effet, examiné un projet et adopté un rapport portant sur un accord de prêt signé le 13 décembre 2013 entre notre pays et l’Agence française de développement (AFD) pour le financement du Projet de développement durable de la ville de Ouagadougou (PDDO).

Montant du prêt, retiens ton souffle, cher Wambi : 26 238 280 000 F CFA, qui serviront à financer les composantes «Eau et assainissement de l’ONEA» et «Mobilité urbaine de la commune de Ouagadougou».

Le manque de moyens ayant été jusque-là l’argument invoqué pour justifier le désordre inqualifiable qui règne dans la capitale, l’édile Marin Casimir Ilboudo devrait en trouver un autre maintenant.

Cher Wambi, je ne sais pas si c’est le dernier acte du feuilleton judiciaire qui vient de se jouer, mais tout semble indiquer que le contentieux qui oppose depuis des années la Banque commerciale du Burkina (BCB) à Mégamonde tire à sa fin. Le vendredi 7 février 2014, la Chambre commerciale de la Cour d’appel de Ouagadougou a, en effet, confirmé la condamnation en première instance, le 26 février 2013, de l'établissement financier par le tribunal de commerce de Ouaga. L’arrêt rendu oblige ainsi la banque à payer à la société spécialisée, entre autres, dans la vente de cycles la somme de 1,3 milliard de francs CFA auquel s’ajoutent 18 millions au titre de ce que les juristes appellent dans leur jargon «des frais exposés et non compris dans les dépens». A l’origine de cette affaire, un crédit documentaire de plus de 8 milliards de nos francs accordé à Mégamonde et qui a, par la suite, opposé les deux partenaires. On est ainsi allé de rebondissements en rebondissements, d’attaques en contre-attaques, puisque après la BCB qui lui réclamait les quelque 8 milliards de créance, Mégamonde a, en retour, assigné son adversaire en responsabilité civile et lui réclamait… 14 milliards.

J’ai appris d’ailleurs qu’avec cet épilogue, le vainqueur, fort de l’autorité de la chose jugée, aurait commencé cette semaine à saisir les biens, notamment des comptes bancaires, de la partie adverse. C’est ce qu’on pourrait appeler l’arroseur arrosé. Reste maintenant à savoir si les perdants vont en rester là ou si la bataille va se poursuivre.

Cher cousin, je t’ai toujours dit que ces histoires de gros sous amènent souvent des problèmes et il y a parfois des non-dits. Est-ce vrai, par exemple, comme on l’entend, qu’en réalité il y avait une volonté de liquidation programmée de Mégamonde pour ensuite la refourguer à quelqu’un ? Ets-ce vrai également qu’il y a des dessous politiques dans ce dossier ? Je ne saurais le dire. Il semble en tout cas, cher Wambi, qu’entre-temps, c’est la BCB elle-même qui fixait les prix des motos, qui gérait les stocks, qui prenait des contacts directs avec les partenaires commerciaux de Mégamonde, laquelle était, pour ainsi dire, sous tutelle. La justice a estimé qu’en s’immisçant dans la gestion de son créancier, les banquiers ont contribué à aggraver sa situation.

En fait, cher Wambi, ce bras de fer judiciaire ne serait pas allé aussi loin si le règlement amiable, mené sous l’égide même du ministère de l’Economie et des Finances, avait pu être conduit à son terme. Ne dit-on pas qu’un mauvais arrangement vaut toujours mieux qu’un bon procès ? Affaire à suivre.

«Energie Yaar» ! Ce nom te revient-il ? Si la réponse est non, rappelle-toi que je t’en parlais déjà dans une de mes missives en novembre 2012. De quoi s’agit-il ? Les commerçants des lieux, dans l’ex-arrondissement de Nongr-Massom (au secteur 18 de l’actuel arrondissement 4), face à la volonté de parcellisation des lieux à des fins mercantiles avec la complicité de certains délégués, y avaient opposé un niet catégorique. Depuis, que s’est-il passé ? En tout cas, à la faveur de la campagne pour les élections municipales partielles, le sujet s’est de nouveau invité dans les meetings. C’est ainsi que l’ODT, après que les locataires ont manifesté leur mécontentement le 6 février, a lancé un bulletin de «recherche d’informations sur la réserve administrative référenciée Section LB-côté Energie yaar». Des noms sont même cités dans ce cadre. Que nous promettent les prochains jours ? Tendons bien l’oreille !

Avant de t’ouvrir le carnet secret de Tipoko l’Intrigante, dois-je te rappeler, cher Wambi, que c’est le samedi 22 février de l’an de grâce 2014 que le Pape François créera 19 nouveaux cardinaux à la faveur du consistoire, c’est-à-dire l’assemblée des cardinaux convoquée par le Pape pour le conseiller, débattre des sujets concernant divers aspects de l’Eglise ou de l’organisation de la curie ?

Effervescence religieuse aussi bien à Rome qu’à Ouagadougou, en attendant le pèlerinage national à Yagma le dimanche 2 mars, car parmi les heureux élus, l’on compte deux Africains, dont un Burkinabè, Son Eminence le Cardinal Philippe Ouédraogo de l’archidiocèse de Ouagadougou. Evénement dont sera témoin une cinquantaine de Burkinabè dont la Première Dame Chantal Compaoré, qui a pris le vol hier jeudi pour Rome.

Je sais que déjà à Laye les petits plats sont mis dans les grands pour réserver au deuxième Cardinal du Pays des hommes intègres un accueil à la dimension de sa foi et de sa nouvelle charge pastorale.

- Les ex-agents de maîtrise de l’Information ne savent plus à quel saint se vouer. Cela fait en effet une quinzaine d’années qu’ils se débattent dans l’inextricable dédale du blocage de leurs carrières. Il s’agit en fait des travailleurs du ministère de l’Information (aujourd’hui de la Communication) de la catégorie B1 dont la carrière n’a pas évolué depuis, tenez-vous bien, les années… 80, cela, à cause de l’absence d’un concours professionnel pour accéder à la catégorie A1. Certains sont morts, d’autres sont partis à la retraite avec des pensions plombées de ce fait, et ceux qui sont dans l’antichambre redoutent les affres de leur vie postprofessionnelle. Car en 2004, le concours niveau III du Centre de formation professionnelle de l’information (CFPI, actuel ISTIC) a finalement été ouvert par la Fonction publique, mais beaucoup étaient frappés par la limite d’âge et n’ont donc pu y prendre part. Ils en sont donc là, fatigués des multiples démarches entreprises pour trouver une issue heureuse à leur problème, le Collectif constitué à cette fin n’ayant toujours pas eu gain de cause. Certains s’étaient pourtant laissé convaincre, après l’installation, il y a trois ans, d’un de leurs confrères à la Primature que leur calvaire prendrait fin. Ils ont depuis déchanté mais qui sait si, au niveau de leur ministère de tutelle et de celui de la Fonction publique, on ne va pas se résoudre enfin à jeter des bouées de sauvetage à ces naufragés médiatiques.

- Le mois de mars, qui va bientôt commencer, ne sera pas de tout repos pour les grands partis politiques de notre pays. En effet, l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) tiendra ses premières journées parlementaires de l’année du 28 février au 1er mars dans la cité de Naaba Kango, Ouahigouya, autour du thème «Organisation d’un scrutin présidentiel en 2015 : responsabilité des partis politiques». Deux jours plus tard, précisément les 3 et 4 mars prochains, ce sera au tour du groupe parlementaire du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) d’organiser lui aussi ses premières journées parlementaires, à Ouagadougou, sur le thème «Démocratie, dialogue politique et paix sociale».

- Dans 8 mois, le tour cycliste international du Faso sera à sa 28e édition. Comme à l’accoutumée les invitations ne manqueront pas et, une fois de plus, la sélection des équipes sera rigoureuse. Mais l’autre aspect qui tient à cœur au Comité d’organisation est le volet logistique, notamment le transport, qui nécessite de grands moyens. C’est sûr qu’on va encore solliciter les particuliers pour la location de leurs véhicules au profit de la caravane du tour. Mais seront-ils nombreux à répondre aux sollicitations des organisateurs ?

Ce n’est pas très évident, surtout qu’ils traînent toujours des ardoises qui se chiffreraient à des millions de francs CFA. Pas plus tard qu’hier, un prestataire de services se plaignait d’une facture de location de 500 000 FCFA non payée ; un autre séjournerait à la MACO pour n’avoir pu régler son sous-traitant.

Au regard de tout ce qui précède, le Tour du Faso n’est-il pas en train de perdre un peu de sa crédibilité ?

- Le dernier dimanche de janvier, la communauté internationale célèbre la Journée mondiale des lépreux pour pérenniser l’œuvre de ce grand homme qui consacra toute sa vie à ces marginalisés, Raoul Follereau (1903-1977). Cette année, c’était la 61e du genre. La lèpre, on la croyait éradiquée, mais elle est toujours bien là. La preuve, chez nous, depuis près de 5 ans, au moins 300 nouveaux cas sont dépistés annuellement, dont plus de la moitié sous la forme contagieuse dite multibacillaire.

C’est pour informer les populations sur cette maladie de la misère, de l’ignorance et de la pauvreté et leur transmettre le message de Michel Récipon, président du Directoire de la Fondation et de l’Union internationale des associations Raoul Follereau que, en différé, et sous le parrainage du ministère de la Santé, l’Association burkinabè Raoul Follereau, que dirige le Dr Jacques Ouandaogo, sera le dimanche 23 février à Garango dans la province du Boulgou.

- La commune de Siglé est en train de mettre les petits plats dans les grands pour donner un cachet spécial à la célébration de la Journée internationale de la femme le 8 mars. En marge de la célébration nationale, prévue à Banfora, le maire de Siglé, Bertin Ouiya, entend mobiliser tous les fils et les filles de ladite localité pour une commémoration provinciale exceptionnelle de l’événement dans la commune qui leur est si chère. A cet effet, tous les ressortissants de Siglé se retrouveront le dimanche 23 février à partir de 10 heures au lycée les «Elites» de Tampouy, non loin de la Sonabel.

- L’Ecole maternelle Marie Immaculée ouvre grandement ses portes les vendredi 21 et samedi 22 février 2014 aux parents d’élèves. L’objectif visé à travers cette initiative qu’il convient de louer est de créer un cadre d’échanges directs entre les parents, les monitrices et les enfants de ce creuset du savoir. A ce propos, les responsables de l’école invitent chaque géniteur, durant ces 48h de portes ouvertes, à passer constater de visu les activités réalisées par son bambin et à s’entretenir avec les maîtresses sur sa progression ainsi que son comportement. Les heures de visites sont : de 8h à 12h et de 15h à 17h 15 le vendredi et le samedi de 8h à 10h30.

- L’association pour le développement du département d’Arbollé organise le samedi 22 février 2014 la quatrième édition des journées promotionnelles de l’igname «Yuyan». Cette foire des ignames, qui est placée cette année sous le haut patronage du ministre chargé des Relations avec les institutions et des Réformes politiques, Bongnessan Arsène Yé, la présidence du ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Mahama Zoungrana, et le parrainage du P-DG de l’entreprise Sol Confort et Décor, Michel Zida, est une des activités phares de l’association susnommée, qui entend contribuer à la lutte contre l’insécurité alimentaire et à la promotion des productions locales.

Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie.

Au revoir.

Ton cousin

Passek Taalé.

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