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Sidwaya N° 7606 du 19/2/2014

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Coopération Burkina-Japon: L’état de la coopération vu par l’ambassadeur Masato Futaihi
Publié le jeudi 20 fevrier 2014   |  Sidwaya


Masato
© Sidwaya par DR
Masato Futaishi, l`ambassadeur du Japon au Burkina Faso


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L’ambassade du Japon au Burkina Faso a organisé, les 12 et 13 février 2014, dans les régions du Centre et du Plateau central, une caravane de presse pour évaluer l’état de la coopération entre les deux pays en vue d’une meilleure amélioration de celle-ci. Cette rencontre avec la presse a été une occasion pour l’ambassadeur Masato Futaihi, de revenir sur les différents axes des coopérations entre son pays et le Burkina Faso.

« Pendant cinq ans, beaucoup de projets ont été réalisés par le Japon au Burkina Faso grâce à la bonne relation d’amitié qui existe entre les deux pays. Et la participation du président du Faso, Blaise Compaoré, aux cinq éditions de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) 5 est un signal fort de cette relation », a laissé entendre l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Masato Futaihi, au cours du briefing à la presse avant la visite des sites des projets réalisés par son pays. Faisant l’état de cette coopération, l’ambassadeur Futaihi a affirmé qu’elle est de deux ordres, à savoir : l’assistance technique et économique et l’aide non remboursable. Et de dire que cette assistance est d’une grande utilité pour le soutien à une croissance stable du Burkina Faso et le renforcement des relations bilatérales avec le Japon. Citant les axes de coopération, M. Futaihi a indiqué qu’ils concernent plusieurs domaines mais que l’objectif est, l’amélioration des conditions de vie de la population. Ainsi, dans le développement du secteur agricole, le Japon apporte son soutien à la promotion des produits agricoles tels que le sésame dont la potentialité d’exportation est élevée. En outre, il apporte son aide dans la production rizicole, afin de réduire les importations et d’assurer la sécurité alimentaire. Et l’ambassadeur Futaihi de dire que ce soutien à la riziculture se fait, à travers l’initiative de la Coalition pour le développement de la riziculture en Afrique (CARD). La sauvegarde et l’utilisation durable des ressources en tenant compte de l’environnement et du changement climatique font également parties du cheval de bataille de cette coopération japonaise. Mais l’une des préoccupations du gouvernement japonais au Burkina Faso, est l’amélioration de la qualité de l’éducation. C’est pourquoi, le Japon va contribuer selon l’ambassadeur, à la mise en place du prochain Plan décennal de développement de l’éducation de base (PDEB) afin de relever la qualité de l’enseignement, et ce, en relation avec l’environnement scolaire et le contenu de cet enseignement qu’il juge toujours bas. L’intégration sous-régionale fait également partie des priorités de cette coopération. C’est en cela qu’il a indiqué, qu’en plus des experts affectés dans les postes frontaliers, le Japon intervient dans la mise en place des postes juxtaposés dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africain (UEMOA) dont le but est d’améliorer l’efficacité des douanes aux frontières et l’aménagement des infrastructures sous-régionales.

Le soutien à la stabilité sociale

L’amélioration des conditions de vie à la base constitue un élément indispensable pour la réalisation de la croissance durable et la stabilité sociale a souligné M. Futaihi, qui a précisé que son pays envisage faire des dons aux microprojets locaux afin de contribuer à cette sécurité humaine. Et dans ce sens il a avoué qu’en 2013, ce sont plus de seize milliards de francs CFA qui ont été injectés dans les projets de développement. Il a soutenu que son pays envisage également poursuivre la collaboration avec les institutions internationales afin de consolider les résultats engrangés dans les domaines de la santé, l’eau et l’hygiène, l’environnement et le changement climatique. Il a par ailleurs signifié que des programmes de stage pour des experts burkinabè dans divers domaines au Japon sont envisagés. Produit le plus exporté vers le Japon, le sésame va bénéficier selon le premier responsable de l’ambassade, de l’appui d’experts de qualité afin de rendre le produit plus compétitif sur le marché international. Il a invité les journalistes, à mettre à profit cette visite, pour faire des propositions à même de permettre une nouvelle réorientation des relations de coopération entre les deux pays.

Donald Wendpouiré NIKIEMA
nikdonald@yahoo.fr

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