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L`Observateur Paalga N° 8562 du 19/2/2014

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Inspecteurs et contrôleurs du travail : 48 heures de sit-in pour se faire entendre
Publié le mercredi 19 fevrier 2014   |  L`Observateur Paalga




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C’est un mot d’ordre lancé par leur structure de lutte, le Syndicat autonome des contrôleurs et inspecteurs du travail (SYNACIT). Les 18 et 19 février 2014, à la Direction régionale du travail et de la sécurité sociale du Centre, ce corps professionnel va protester contre la nouvelle grille indemnitaire des agents publics de l’Etat qui, selon le syndicat, les a oubliés à certains de ses endroits.





La nouvelle grille indemnitaire des agents publics de l’Etat a été élaborée pour prendre en compte les revendications du corps social et apporter une plus-value aux conditions de vie et de travail des commis de l’Etat. Si certains corps de métier applaudissent à tout rompre cette nouvelle disposition légale, ce n’est pas le cas chez d’autres comme les contrôleurs et inspecteurs du travail qui estiment être des laissés-pour-compte. La pomme de discorde, l’indemnité liée au corps compétents de contrôle, qui n’est réservée qu’aux agents nommés.

Or, les contrôleurs et inspecteurs du travail étant un corps compétent de contrôle par essence, argumente le secrétaire général du Syndicat, Hamidou Bélem, tout le monde devait en bénéficier systématiquement.

Autre point de désaccord, l’indemnité d’astreinte qui prend en compte uniquement la sujétion en oubliant les volets risque et pénibilité.

Les manifestants réclament alors le relèvement de cette indemnité en tenant en compte de tous les volets cités.

Côté technicité, qui inclut la spécificité du corps, les croquants se sentent oubliés, eux qui trouvent, par ailleurs, que dans la nouvelle grille indemnitaire, ils ont les taux d’augmentation les plus bas. Ils demandent alors à leur employeur l’uniformisation des avantages indemnitaires parce qu’étant, eux aussi, des agents publics de l’Etat.

Une autre revendication chère au SYNACIT, c’est l’octroi d’une indemnité spéciale de conciliation. Ayant sollicité en vain la suppression de la conciliation de leurs tâches en mettant l’accent sur le contrôle, Hamidou Bélem et ses camarades réclament alors une compensation conséquente pour ce volet-là. A ses camarades qu’il a mobilisés, le Syndicat a demandé leur soutien indéfectible pour obtenir la satisfaction de leur plateforme revendicative.

Nankoita Dofini

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