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Sidwaya N° 7606 du 19/2/2014

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Banque mondiale : Près de 9 milliards de francs CFA pour la reforestation
Publié le mercredi 19 fevrier 2014   |  Sidwaya


Lucien
© Autre presse par DR
Lucien Marie Noël Bembamba, ministre en charge de l’économie


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Le ministre de l’Economie et des finances, Lucien Marie Noël Bembamba et la représentante-résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Mercy M. Tembo ont signé le lundi 17 février 2014 un accord de financement sous forme de don.

Près de 9 milliards F CFA ont été accordés par la Banque mondiale au Ministère de l’économie et des finances le lundi 17 février 2014. Ce don est destiné au financement du projet de gestion décentralisée des forêts et espaces boisés, entrant dans le cadre du Programme d’investissement forestier (PIF). En effet, pour le ministre de l’Environnement et du développement durable, Salif Ouédraogo, le Programme d’investissement forestier du Burkina d’où découle le projet de gestion décentralisé des forêts et espaces boisés, intervient à la suite de projets de gestion durable des ressources naturelles. « Le 9 janvier 2014, un accord de don de 11,5 millions de dollars a été signé par la Banque africaine de développement (BAD) dans le cadre d’un projet du PIF », a-t-il rappelé. Et le ministre en charge du Développement durable de préciser que le présent projet complémentaire de celui supporté par la BAD, devrait contribuer à l’augmentation de la capacité de séquestration de carbone des forêts et espaces boisés du pays. Pour la représentante-résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Mercy Tembo, le projet vise à promouvoir un développement intégré des espaces forestiers communaux ou communautaires dans 32 communes rurales riveraines de forêts classées dans cinq régions du pays. A l’entendre, ce développement intégré vise à mettre en place des pratiques de gestion des espaces forestiers non compatibles. Le projet de gestion décentralisé des forêts et espaces boisés, a pour objectif de promouvoir les politiques de développement nationales et d’appuyer la définition et la mise en œuvre du processus de gestion des ressources naturelles, a ajouté M. Ouédraogo. Aussi, a-t-il fait remarquer que la mise en œuvre du projet va concerner 32 communes au niveau local et cinq (5) régions au Burkina Faso. Il s’agit de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Ouest, de l’Est, du Sud-Ouest et du Centre-Sud. Salif Ouédraogo a affirmé que le projet vise à soutenir la gouvernance du changement climatique, à améliorer la planification de l’utilisation des terres et les activités économiques et à mettre en place des directives, des pratiques modèles et une structure de gestion des connaissances en matière de gestion durable des ressources naturelles. Il a par ailleurs signifié que le projet comprend trois composantes. Le premier concerne l’intégration du changement climatique et de la REDD+ dans les cadres et les stratégies. La seconde et la troisième se réfèrent à la planification et gestion participative des forêts et des espaces boisés ainsi que la coordination et le partage de l’information et des connaissances. « Le projet de gestion des forêts et espaces boisés produira en terme de résultats, des changements transformationnels et durables dans la gestion des forêts et des espaces boisés en donnant largement la priorité au développement rural et la planification de l’utilisation des terres », a souligné le ministre en charge de l’Environnement. La représentante de la Banque mondiale, Mercy Tembo a affirmé que son institution dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), vient renforcer les moyens d’action du gouvernement burkinabè, des communes et des populations locales bénéficiaires à la bonne gestion des ressources naturelles.

Wamini Micheline OUEDRAOGO
Issa KARAMBIRI
(Stagiaire)

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