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Sidwaya N° 7605 du 18/2/2014

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38e Assemblée Générale de la Fanaf : les assureurs scrutent de nouveaux horizons
Publié le mardi 18 fevrier 2014   |  Sidwaya


38e
© Sidwaya par DR
38e Assemblée Générale de la Fanaf : les assureurs scrutent de nouveaux horizons


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La 38e assemblée générale de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (FANAF), ouverte ce lundi 17 février à Ouagadougou, va proposer des innovations pour baisser les primes de la souscription à l’assurance.

Placée sous le thème : « Les nouveaux horizons de l’assurance africaine », cette 38e assemblée générale qui se déroule du 17 au 21 février 2014, dans la capitale burkinabè, va permettre à l’industrie de l’assurance de dégager de nouvelles voies de progrès et de prospérité pour le bonheur des populations africaines. « (…) Nous avons besoin de scruter l’horizon pour détecter et exploiter toutes les niches de croissance, sonder les techniques pour nous approprier tous les outils d’une gestion moderne et efficace, utiliser les compétences disponibles pour accroître notre efficacité et nos performances », a expliqué le président du comité d’organisation et directeur général de la Société nationale d’assurances et de réassurances (SONAR), André Bayala. Le président exécutif de la FANAF, Protais Ayangma Amang a pour sa part, situé les enjeux des assises de Ouagadougou qui doivent faciliter l’adaptation de l’industrie de l’assurance, à travers l’utilisation de nouvelles techniques comme la téléphonie pour la distribution. Aussi pendant cinq jours, les participants vont mener la réflexion sur plus d’une demi-douzaine de thèmes. Il s’agit entre autres, de la gestion externalisée des contrats et sinistres dans l’industrie de l’assurance, des nouveaux enjeux du contrôle des compagnies d’assurance, de la mise en place des fonds de pension, de l’intelligence économique, des nouveaux métiers de l’assurance, par le biais de conférences, de tables rondes et de travaux en atelier.
Sans présumer de l’issue des réflexions sur « les nouveaux horizons de l’assurance africaine », le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, qui a présidé l’ouverture de la rencontre, a encouragé les assureurs à développer des branches, telles que l’assurance agricole, la microassurance, la banque-assurance, la couverture du secteur informel, etc. Il s’agit de pallier l’essoufflement de l’assurance classique qui peine à répondre aux besoins des populations. « Je vous exhorte à prospecter des produits simples, adaptés à des populations au revenu modeste. La réussite de ce pari passe par la mise en place de circuits de distribution proches des cibles et animés par un personnel qualifié », a-t-il insisté.

Renouvellement des instances de la FANAF

Il a par ailleurs salué le dynamisme du marché de l’assurance burkinabè. « Ces cinq dernières années (entre 2009 et 2013), le chiffre d’affaires des compagnies d’assurances au Burkina Faso est passé de 29,649milliards FCFA, à 48,923milliards FCFA soit un taux de croissance de 65% sur la période », a-t-il relevé.
Au cours des assises de Ouagadougou, 660 membres de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines vont élire un nouveau bureau, en remplacement du secrétariat exécutif piloté par le Camerounais Protais Ayangma Amang, qui achève son dernier mandat. Selon André Bayala, le bilan du secrétariat exécutif sortant est satisfaisant. Il en veut pour preuve, les nouvelles tables de mortalité qui donneront une nouvelle impulsion à l’assurance vie et l’adoption du règlement du paiement au comptant de la prime d’assurance. A ces acquis, il faut ajouter l’institution de deux prix pour magnifier l’excellence dans l’industrie de l’assurance. Le premier récompense la recherche et le second, le meilleur marché.
La Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines a été créée le 17 mars 1976, à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire. Elle a été mise sur pied pour répondre à l’étroitesse des marchés. L’autre défi à la création de la FANAF, était de favoriser la création de sociétés d’assurances purement locales, avec des capitaux entièrement ou partiellement africains. La tenue régulière de ses organes statutaires, comme l’assemblée générale annuelle, témoigne de la vitalité du secteur des assurances en Afrique.

Nadège YE

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