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Injures sur le Larlé Naaba : « C’était encore un non événement », dixit Mathias Ouédraogo, Coordinateur des étudiants CDP
Publié le mardi 18 fevrier 2014   |  Burkina24


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© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Politique : le Larlé Naaba explique sa démission du CDP à la presse
Mardi 21 janvier 2014. Ouagadougou. Le Larlé Naaba Tigré a animé une conférence de presse pour expliquer sa démission du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir)


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Les étudiants militants du CDP (Congrès pour la démocratie le progrès) ont été interpelés sur la question des injures proférées à l’encontre du Larlé Naaba Tigré. Sans ambages, le coordinateur a souligné qu’il s’agit là d’un « non-événement ». Pour eux, leur parrain est suffisamment réservé pour tenir de tels propos. Mathias N. Ouédraogo dit « Mathico » a confié qu’il se veut clair à propos.

« Sur la question des injures, nous avons appris que notre parrain, je veux parler du camarade François Compaoré, qui a accepté volontairement parrainer la coordination des élèves et des étudiants et qui nous a aidé, qui nous a permis d’être dans un cadre pour échanger et se former sur les questions politiques, un homme que nous savons tous est très humble et très réservé même dans les propos, qui fait beaucoup attention à ce qu’il dit, nous étions très étonnés que quelqu’un vienne nous dire qu’il a tenu des propos injurieux à son encontre ».

Après avoir entendu de tels propos, les étudiants disent avoir vérifié et « quand on a vérifié c’était encore un non événement. C’est quelque chose qui ne voulait presque rien dire. » Au CDP, selon le coordinateur des élèves et étudiants, « nous on a beaucoup de choses à faire au niveau de notre parti que d’écouter des gens qui sortent à la presse pour dire qu’on a coupé leur courant, on fait ceci cela ».

Il a poursuivi en confiant que « tous ceux qui sont conscients savent que le grand parti, le CDP n’en est pas à là. Nous on sait à qui on doit parler, qui on doit solliciter et c’est le peuple. Ce ne sont pas les hommes, ce ne sont pas les individus qui ne savent pas ce qu’ils veulent. Sur la question ils n’ont qu’à continuer à faire leur tapage médiatique. Notre position est claire, qu’ils fassent ce qu’ils veulent. »

Mathieu contrarie Barack Obama

A la question de savoir si une modification de l’article 37 n’entrainerait pas un pouvoir à vie et que dans une telle situation, quelle sera l’avenir de la jeunesse, le porte-parole des étudiants a souligné que « sur la question tout le monde n’est pas né pour être président. A la présidence, il n’y a qu’un seul poste. Si nous tous on doit s’encombrer là-bas ça aussi ça va créer d’autres crises».

Quand bien même les jeunes aspirent à y aller, la démocratie burkinabè est bien jeune, confessent les étudiants. Contrairement à Barack Obama qui pense qu’il faudra des institutions fortes, Mathieu N. Ouédraogo fait savoir qu’ « il nous faut des hommes forts pour permettre la constitution d’institutions plus fortes ».

Lorraine KALMOGHO (Collaboratrice)
Pour Burkina 24

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