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Blaise Compaoré rappelle la « lourde mission constitutionnelle » aux conseillers économiques et sociaux
Publié le mardi 6 novembre 2012   |  AIB


Blaise
© Getty Images par DR
Blaise Compaoré le Président du Burkina Faso


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Ouagadougou – Le président du Faso Blaise Compaoré a rappelé aux membres du Conseil économique et social (CES) leur « lourde mission constitutionnelle », jeudi à Ouagadougou.

« Vous avez cette lourde mission constitutionnelle de conforter la collaboration entre les différents acteurs, dans la construction du développement », a indiqué M. Compaoré au cours d’une cérémonie consacrée à leur installation officielle.

Il a aussi rappelé aux 90 membres du Conseil et à leur président, Paramanga Ernest Yonli, leur rôle « d’établir des mécanismes dynamismes à même d’élever leur participation à la gestion de la politique économique et sociale du Burkina Faso ».

De son avis, la promotion de la démocratie, du civisme et d’un développement durable, ne peut être effective sans la participation et l’engagement individuel et collectif de toutes les composantes de la nation.

Aussi, a-t-il invité les nouveaux membres du CES, issus de différentes catégories socioprofessionnelles, à la gestion du pouvoir à travers la consultation, l’information, la concertation, le dialogue et l’association à la prise de décision.

Le président du Faso a aussi ajouté qu’il importe aux Etats africains « de construire des mécanismes appropriés pour raffermir la gouvernance globale », cela au regard des « crises institutionnelles et sociales qui affectent certains pays du monde, représentent un recul de la gouvernance démocratique et portent de graves atteintes aux droits humains et aux libertés fondamentales des citoyens ».

« Ma présence effective ce matin, participe de mon engagement à être toujours à l’écoute du CES, une des plus anciennes de nos institutions républicaines », a-t-il déclaré.

Malgré l’ancienneté du Conseil instituée en 1959, le CES fait partie « paradoxalement » des institutions les moins connues du Pays, a souligné M. Paramanga, le président nouvellement installé.

Selon lui, ce paradoxe est lié « au caractère consultatif de l’institution aussi bien pour ce qui concerne sa saisine qu’en ce qui concerne ses délibérations qui sont des avis, et de ce fait, ne revêtent pas de caractère contraignant ».

Les autres raisons tiendraient à la faible visibilité de l’institution et de son action et à la faible légitimité de se membres qui ne sont pas élus au suffrage universel direct, a-t-il ajouté.

Aussi, a-t-il assuré mesurer « l’énormité des défis que le CES se doit de relever » car « dans la gouvernance moderne et dans la nouvelle dynamique institutionnelle et démocratique dans laquelle notre pays s’est résolument engagé, chaque institution doit travailler à mériter sa place et obtenir l’adhésion de la population ».

De son avis, il s’agira alors pour la nouvelle mandature « d’améliorer le système de représentation au CES à travers l’obligation pour les mandataires de rendre compte à nos mandants et aux populations, à travers une politique de communication conséquente et adaptée ».

En outre, « il s’agira d’accroître la pertinence des avis de l’institution à travers une synergie institutionnelle renforcée et adéquate avec l’ensemble des autres partenaires, de veiller à la dynamisation des cadres de concertations et de renforcer l’action internationale du CES pour une meilleure visibilité et pour une contribution notable au rayonnement diplomatique du Burkina Faso », a poursuivi M. Paramanga.

Cette cérémonie d’installation marque également la deuxième session ordinaire de l’année 2012 de l’institution.

Aussi, le conseil entend-il examiner le plan d’actions 2011-2012 de l’institution qui, cependant n’a pas encore connu un début d’application.

« Ce sera l’occasion pour nous de le revisiter et de l’actualiser, à l’aune des nouvelles ambitions de notre institution », a-t-il indiqué.

Selon le président Compaoré, « le CES est une institution républicaine, un ferment idéal de consolidation du dialogue démocratique entre tous les acteurs et les décideurs de la nation.

Il est chargé d’entretenir en permanence la concertation entre le gouvernement et les catégories socioprofessionnelles, aux fins d’anticiper la réponse de la population aux mesures économiques et sociales envisagées ou mise en oeuvre ».

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